"Si Dieu le veut, nous allons bien nous en sortir", a dit le "roi Pelé" dans une interview exclusive au quotidien O Estado de S.Paulo, publiée dimanche.
Il explique que lorsqu'il a été invité par la présidente Dilma Rousseff pour être ambassadeur du Mondial-2014, il n'imaginait pas qu'il servirait de "pompier" pour résoudre des problèmes.
Pelé doit faire face à des retards dans les travaux de modernisation ou de construction des stades, à des disputes entre dirigeants de clubs et avec la Fifa, et à des entreprises de construction suspectes.
"Quand les Etats-Unis ont voulu abriter le Mondial, j'ai travaillé dans l'organisation. Ils ont fait l'une des Coupes du monde les mieux organisées, avec l'argent des entreprises privées. En Afrique du Sud (Nelson), Mandela m'a demandé de l'aider. Dans mon pays vous croyez que je vais accepter qu'il y ait des problèmes ? C'est ce qui m'inquiète, mais si Dieu le veut, nous allons bien nous en sortir. Seulement tout est très en retard", a reconnu Pelé.
Au sujet de la controverse déclenchée en février par le secrétaire général de la Fifa, Jérôme Valcke, qui avait déclaré que le Brésil devait se donner "un coup de pied aux fesses" pour rattraper les retards dans les infrastructures, Pelé a dit que le ministre brésilien des Sports, Aldo Rebelo, avait été "très vexé" mais que "tout allait bien désormais".
"Quand je suis allé au Gabon, j'ai dit au président (de la Fifa) Joseph Blatter qu'il devait venir (au Brésil) et il est venu (...) J'ai bien fonctionné comme +pompier+, car Blatter ne voulait pas venir ici parler avec la présidente Dilma" Rousseff, s'est félicité Pelé.
Une autre préoccupation du plus grand joueur de tous les temps est la sélection brésilienne à moins de trois mois des Jeux olympiques de Londres. Il critique "l'indécision" de l'entraîneur Mano Menezes.
"Nous sommes à deux ans du Mondial et nous n'avons toujours pas de base; Menezes retarde cette décision. J'espère qu'après les JO, il formera une équipe et la laissera jouer", a dit Pelé.