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Pour sa troisième sortie, le « Doctour » Moncef aura cette fois dans ses visées : « réanimer une UMA moribonde » et faire en sorte d’en tracer les chantiers lors d’un sommet en Tunisie qu’il se propose d’accueillir. Mais le Président tunisien risque vite de déchanter dans ses ardeurs à vouloir remettre sur rails un processus certes cher aux peuples maghrébins, mais qui reste tributaire, au premier degré, du problème du Sahara marocain. Aussi voir l’UMA (qui n’aura été à l’union que le temps d’un quinquennat 1989/1994) renaître de ses cendres est un euphémisme aussi doux que naïf. Cependant, le Maroc ne remerciera jamais autant le nouvel homme fort tunisien.
En effet, tout juste investi dans ses nouvelles charges de Président, le voilà qui, d’un plaidoyer franc et sincère, a brillamment défendu la cause marocaine auprès de nos frères africains lors du dernier Sommet de l’U.A d’Adis Abeba.
Mais la visite du « Doctour » qui, lors de son séjour parmi nous, rencontrera le Roi Mohammed VI et le chef du gouvernement Abdelilah Benkirane, ne revêt pas que ces caractères.
Avant de se rendre en Mauritanie et en Algérie, l’originaire de Douz ira d’abord se recueillir sur la tombe de son père, un opposant à Bourguiba, décédé en exil dans notre pays. Avec les autorités marocaines, il abordera sans doute d’autres sujets dont notamment les volets économiques du moins dans le cadre de la coopération et des questions sécuritaires qui menacent les pays du Maghreb, du Sahel et du Sahara.
Samir Ben Amor, conseiller de la présidence tunisienne, lors d’un point de presse à Tunis, considérait « que la redynamisation de l’UMA est de nature à aider à mettre en place une politique commune pour lutter contre le terrorisme, en coordination avec les pays du Sahel ». La Tunisie avait essuyé dernièrement des accrochages meurtriers sur ses frontières avec la Libye et l’Algérie, lesquelles avaient coûté la vie à des soldats de l’armée. AQMI avait été fortement suspectée.
Le laïc, Moncef Marzouki, qui pour les quelques prérogatives dont il aura hérité en tant que Président (Armée et Affaires étrangères entre autres), se positionne comme un élément incontournable de la revitalisation de la région du Maghreb et même au-delà, avec ce désir autre, notamment de mettre fin à la confrontation au Mali et au Sénégal. Mais là est un autre son de djembé. Avant cela, il continuera son périple maghrébin, en rendant visite à ses pairs les Présidents mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz et algérien Abdelaziz Bouteflika.