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Il gagne plus de 315.000 euros au PMU et se fait tatouer le nom des chevaux dans le dos
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A leur mort, ils lèguent 600.000 euros au château dans lequel ils sont tombés amoureux
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Divorcée depuis 10 ans, elle est contrainte de rembourser 600.000 euros de dettes de son ex-mari
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Il installe un manège dans son jardin pour ses petits-enfants, mais ça pourrait lui coûter cher
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Aux Etats-Unis, les adeptes du télétravail ne veulent pas revenir en arrière
Il débuta d’abord sa vie professionnelle dans les ateliers navals qui ne se trouvaient pas loin de son domicile dans l’ancienne Médina proche du port. Par la suite, le hasard le mena à occuper un poste de fonctionnaire dans l’arrondissement de Bousmara mais tout en gardant son rêve en tête, celui d’apprendre plus et de s’instruire à travers les cours de correspondance dans plusieurs domaines et surtout celui des langues. Ainsi, il obtint un diplôme de langue anglaise de l’Ecole nord-africaine d’Alger en 1945. Ce qui l’aidera plus tard en tant que journaliste francophone et anglophone. Mais lui permettra aussi d’exercer en tant que traducteur à l’époque.
Plus tard, il effectuera un stage qu’il passera avec succès aux Etats-Unis d’Amérique où il réalisera plusieurs reportages sur le pays de l’Oncle Sam. Et obtient une distinction du Salt River Project. Ceux qui l’ont côtoyé ont apprécié en lui son intelligence, son sérieux, son calme et son dévouement au travail. Il fut l’un des premiers membres de l’Association des journalistes professionnels à Casablanca aux côtés de Driss Kanoun de la MAP, du célèbre photographe Maradji, d’André Azoulay qui représentait à l’époque une Gazette nommée « Maroc Information ».
Le regretté Mohamed Tahiri adhérait à l’Association des journalistes professionnels pour le compte de la « Vigie Marocaine » quotidien du soir à grand tirage à l’époque où on y trouvait les signatures de grandes plumes tels Herzog, Pellerin, ou encore Rouget. Toujours ambitieux et amoureux de l’écriture journalistique, il créera sa propre publication qu’il nommera «Le Courrier Economique ». Initiative qui s’est fait une place parmi les grandes publications en s’intéressant aux événements socioéconomiques et politiques du pays. On peut lire dans le numéro 63 de cet hebdomadaire daté du 21 décembre à l’occasion d’un discours de Feu Hassan II en 1965, «Par-dessus les organisations politiques et syndicales, SM le Roi a engagé un dialogue avec le peuple, grâce à cet exceptionnel moyen de communication qu’est la télévision. Le Souverain, notons-le, parle en arabe dialectal, et chacun peut le voir et le comprendre sans aucun intermédiaire. Vendredi soir, SM le Roi s’est donc de nouveau adressé à la Nation et, fort de l’approbation qu’il a obtenue pour le maintien du prix du sucre, a brossé un large programme d’action pour 1966 : Mise en application de la réforme agraire, construction d’un port à Nador, aménagement de la zone franche industrielle de Tanger, création du service militaire obligatoire et construction de moyens d’irrigation dans le Tafilalet». C’est ainsi que résumait Mohamed Tahiri le discours Royal. Nous avons tenu à rendre hommage à l’une de nos anciennes plumes et pionniers du journalisme national.