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Mohamed Sajid n’est pas l’homme à se laisser décontenancer facilement, ses déclarations et interviews, fréquentes et répétées, à travers moult organes de presse le prouvent.
Pas plus tard qu’hier matin, lors d’une interview accordée à la radio du groupe Ecomédia, lequel l’avait préalablement accueilli dans le cadre d’une table ronde dont le résumé est paru sur les colonnes du journal arabophone du groupe, le maire de la ville a, de nouveau, renoué avec son rôle de victime en déclarant que le débat soulevé par la question des documents justificatifs du compte administratif n’avait pas lieu d’être.
Sajid a ainsi affirmé, à qui voulait l’entendre, que les documents nécessaires pour l’examen du compte administratif ont été remis aux commissions spécialisées ainsi que ceux relatifs à des exercices antérieurs. Donc, pour lui, la non-tenue de la dernière session ne s’explique pas uniquement par cette question de manque de documents mais elle est due aux manœuvres de certaines parties du Conseil de la ville qui ont entravé « volontairement et délibérément » le bon fonctionnement du Conseil. D’une voix calme et imperturbable, le maire de la ville semble avoir bien préparé son show médiatique.
Concernant, le budget du la ville, le président du Conseil a précisé que la lecture détaillée des 2.3 milliards de DH dont dispose la ville, révèle que près de 50% de ce montant est réservé aux salaires des 17.000 fonctionnaires du Conseil, et que le reste est consacré au remboursement des crédits contractés parfois avant même la constitution de l’actuel Conseil, au nettoiement de la ville et aux charges de fonctionnement de l’administration (eau, électricité, téléphone...).
Et qu’en est-t-il des excédents ? Ils sont peu significatifs par rapport aux besoins de la ville, a expliqué Sajid qui n’a pas hésité à déclarer que le Conseil est en train de travailler sur la meilleure manière d’améliorer ses recettes alors qu’on est à quelques mois de la fin de mandat de son Conseil !
Le maire a également déclaré que l’ensemble des grands projets concernant la ville est toujours en cours.
Trop préoccupé par son destin personnel plutôt que guidé par l’intérêt des Casablancais, Sajid parait aujourd’hui incapable d’assumer sa responsabilité en tant que maire de la ville. Pis, à part la langue de bois et la démagogie, il ne semble pas être à même d’expliquer les dysfonctionnements que la ville a connus depuis qu’il en est devenu le premier des édiles.
Il ne sait que faire alterner les circonlocutions qui plaisent à sa majorité, usant des techniques de l’argumentaire plutôt que de celles de l’argumentation et n’hésitant pas à se contredire quand cela l’arrange.
De fait, ce qui arrangerait bien les affaires des Casablancais, c’est qu’il puisse leur rendre des comptes. Clairement et sans faux-fuyants.