Produit purement marocain, il a été formé au sein de la commission d’arbitrage de la Fédération internationale de tennis et a pu rapidement de par son ambition, sa persévérance et son talent grimper les échelons jusqu’à la plus haute distinction. Il est bien connu et reconnu dans le circuit professionnel et bénéficie de la confiance et du respect et des joueurs et du public à travers le monde. Le tournant de sa vie professionnelle, comme il le dit lui -même aujourd’hui non sans grande joie et fierté, c’est sa première apparition au Roland Garros en 1991.
Et depuis, il a acquis une grande expérience. On le retrouve partout dans le circuit international. Mohamed El Jennati a un programme chargé. Après le tournoi du Grand Prix Hassan II, il s’envolera pour Monte Carlo, puis Rome, Estoril, Madrid, et officiera à Roland Garros et Wimbledon avant d’entamer une tournée américaine et canadienne. C’est un véritable ambassadeur en or pour la petite balle jaune nationale dans les différents tournois ATP.
L’an dernier, Mohamed El Jennati avait arbitré la finale de la 25e édition du Grand Prix Hassan II, remportée par l’Espagnol Juan Carlos Ferrero. Il sera présent à Casablanca aux côtés de l’autre grand arbitre Maroco-suédois Mohamed Al Hayani. Il a pris du galon grâce à ses compétences et son abnégation pour devenir superviseur. Il avait gagné son premier grade en 1998 puis le badge de bronze après avoir passé avec succès le level 3 school en Espagne. Deux ans après, il décrocha le grade d’argent et actuellement, il fait partie du cercle très fermé des dix arbitres qui détiennent le badge d’or. La plus haute distinction ATP dans le secteur de l’arbitrage.
Si nos joueurs internationaux n’arrivent pas à émerger dans le classement ATP depuis l’âge d’or des trois mousquetaires, El aynaoui, Arazi et Alami, l’arbitrage national se porte bien grâce à El Jennati, Al Hayani et reste un ambassadeur du tennis national dans le circuit mondial .