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« L’USFP n’est pas seulement une composante sur l’échiquier politique ; c’est un mouvement qui a un projet social », a-t-il précisé, d’emblée.
Premièrement, le parti des Forces populaires est né de la continuité du mouvement de libération nationale qui a mené la lutte contre l’occupation. Ce mouvement était essentiellement composé de travailleurs et de paysans, ce qui explique que « notre parti était depuis toujours un parti des forces populaires et contre les choix antipopulaires », tient à souligner ce membre du BP de l’USFP. Il a rappelé également les alliances du parti avec l’UMT (allusion à l’alliance de 1967), l’Union nationale des étudiants du Maroc (UNEM) et d’autres organisations sociales.
Qu’il soit dans l’opposition ou participe à la gestion de la chose publique, l’USFP reste fidèle à ses choix sociaux qui sont la quintessence de sa ligne politique. Quand Abderrahmane El Youssoufi, ex-Premier secrétaire du parti, a dirigé le gouvernement de l’alternance consensuelle de 1998 à 2002, l’USFP a mis en application ces choix. Plusieurs décisions prises par ce gouvernement l’attestent. Notamment, l’instauration de la couverture médicale obligatoire, la création d’une Agence de développement sociale, et les décisions prises par Fathallah Oualalou alors ministre des Finances.
« Nous ne pouvons que nous opposer à ce gouvernement, car tous les acquis sociaux réalisés depuis 14 ans, sont en passe d’être liquidés par l’Exécutif », a martelé Mohamed El Alami lors de cette conférence animée par Kamal Hachoumi. Et d’ajouter : « Le PJD se comporte d’une façon opportuniste avec le peuple marocain. Il a tiré profit du mouvement social (Mouvement du 20 févier). Il a promis la lune lors de sa campagne électorale (2011) ». A titre d’exemple, le PJD a promis dans son programme électoral que le taux de croissance pourrait atteindre 7 % s’il est aux commandes, pourtant ce taux n’a guère dépassé les 3,5 %.
Il a par ailleurs précisé que le gouvernement, et notamment le parti qui le dirige, avait suffisamment de temps pour tenir ses promesses à travers son programme. « On ne peut pas attendre davantage, le pays est au bord du gouffre et nous ne pouvons rester les bras croisés », tranche-t-il. Et de continuer : « En tant que président du Groupe parlementaire, je tiens à préciser que la question sociale sera au cœur de notre travail pour contrecarrer les régressions et la politique antisociale de l’actuel gouvernement».