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Le nouveau président a appelé, dans une déclaration de presse, au renforcement du rôle des présidents des conseils communaux, qui peinent, selon lui, à répondre aux revendications des populations locales. Notamment en matière d’éducation et de santé qui ne relèvent pas de leurs prérogatives. Pour lui, il faut que les décisions des présidents puissent renforcer la démocratie locale et l’interaction avec la population.
«Le choix de Mohamed Boudra est pertinent puisque l’homme est membre de l’association depuis 2002 et a occupé le poste de vice-président jusqu’en 2013. Ceci d’autant plus qu’il dispose de l’expérience et des compétences requises. Et donc, son élection n’est pas due au hasard», nous a indiqué Abdelhamid Najh, expert en questions locales.
Il convient de rappeler que la 3ème Assemblée générale ordinaire de l’AMPCC a été marquée par le retrait des membres de celle-ci issus du PJD, du parti de l’Istiqlal et du PPS à cause de divergences concernant notamment l’ordre du jour. «Ce retrait est insensé puisque la demande de report des travaux a été refusée par la majorité des participants et la politique de la chaise vide n’a pas sa raison d’être au sein de cette association censée n’avoir aucun rapport avec la politique», nous a précisé notre source. Et de poursuivre : «Dans ce genre d’associations, on occulte la couleur politique des participants car l’AMPCC est régie par le dahir de 1958 et ne peut donc pas être soumise à des logiques partisanes et politiques ».
Notre expert précise également qu’elle se doit de poursuivre son bonhomme de chemin vu les enjeux à relever et les attentes à satisfaire. « L’AMPCC s’impose aujourd’hui comme un outil efficace dans la diplomatie parallèle et nos amis africains attendent beaucoup de cette association qui doit passer à la vitesse supérieure. Des discussions ont été entamées depuis trois ans entre les deux parties, il est temps de les concrétiser », a-t-il conclu.