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Intervenant lors d'une rencontre-débat organisée à l'occasion de la célébration de la Journée nationale de l'immigré, il a indiqué que le gouvernement a pris une batterie de mesures pour aplanir les difficultés que rencontrent les MRE selon une nouvelle approche, notamment à travers la mise sur pied d'un comité de magistrats et de juristes chargé du suivi de leurs affaires, même dans les pays d'accueil.
Le ministre a mis en avant le rôle du fonds dédié à la promotion des investissements des Marocains du monde et l'allègement du fardeau du crédit grâce au rééchelonnement consenti par les banques en faveur des MRE qui vivent des difficultés liées à la crise économique mondiale.
Hamid Belfadil, directeur du Centre régional d'investissement (CRI) de Casablanca, a, pour sa part, donné des éclairages sur les opportunités offertes aux MRE au niveau de la métropole, rappelant que des mesures d'incitation ont été prises pour drainer les investissements nationaux, arabes et étrangers.
Des mesures, a-t-il souligné, qui concernent la consolidation des infrastructures et la promotion de certains secteurs porteurs, entres autres, le tourisme d'affaires, le BTP ou encore l'industrie automobile. Et d'appeler les MRE à prendre part à cette dynamique propice à l'investissement, tout en les assurant de la disposition du CRI à fournir toutes les facilités et conseils nécessaires.
Lors de cette rencontre, les MRE ont unanimement salué les efforts déployés par le gouvernement en leur faveur, tout en appelant les pays d'accueil à protéger et à préserver les droits des émigrés, en cette conjoncture difficile.
Quant à la journée d'étude, organisée mardi à Rabat sous le thème «Crise économique et protection des droits des MRE», elle a clos ses travaux par l'annonce de la création d'un réseau de juristes, de chercheurs et d‘Ong, chargé de la défense des intérêts et des droits de cette communauté.
Ouvert sur l'ensemble des potentialités, ce réseau sera un lobby qui permettra d'accompagner les Marocains du monde au niveau juridique et d’examiner leurs préoccupations et leurs problèmes, a affirmé lors de cette rencontre le ministre chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger,.
Soulignant la généralisation au cours de cette année de l’assistance juridique dans tous les consulats du Royaume à l étranger, M. Ameur a exprimé la volonté des autorités marocaines de mettre à la disposition du Centre des droits de l'émigré tous les moyens nécessaires afin que ce dernier puisse accomplir pleinement la mission qui lui est dévolue.
Le ministre a, d autre part, annoncé l'organisation dans les prochains jours d'une caravane de sensibilisation sur les dispositions du Code de la famille au profit de la femme marocaine émigrée.
Après un inventaire des problèmes juridiques et sociaux, notamment en temps de crise, les participants ont appelé à vulgariser et revoir les conventions internationales régissant le droit de l’émigré, avec l’implication de toutes les composantes de la société civile.
Insistant sur la coordination entre les différents établissements publics concernés, les intervenants à cette rencontre ont jugé nécessaire la participation des médias pour actualiser ces droits et dénoncer les actes racistes dont sont victimes les résidents marocains aussi bien dans les pays d’accueil que ceux de transit.
Cette rencontre, qui a réuni des MRE avec des responsables gouvernementaux, des chercheurs, des universitaires spécialisés, des représentants d'ONG basées au Maroc et à l'étranger, a porté sur trois axes à savoir: «Les droits des migrants et leur application à la Communauté marocaine résidant à l'étranger», «Crise économique et problèmes de protection des droits des MRE» et «Les actions nécessaires pour une meilleure garantie des droits de cette communauté».
Elle a été également une occasion pour faire un état des lieux des problèmes de droit qu'affronte cette communauté, en mettant l'accent notamment sur les conditions de protection juridique des groupes les plus vulnérables, particulièrement les femmes, les enfants et les retraités.