-
Annulation des accords Maroc-UE: Dépassée et sans impact la décision de la CJUE
-
L’USFP réitère sa position constante de soutien au droit du peuple palestinien à l’établissement de son Etat indépendant et appelle à la protection de l’intégrité territoriale du Liban
-
Le chef du gouvernement représente SM le Roi au XIXème Sommet de la Francophonie
-
Le Groupe des amis du multilatéralisme se réunit à Stockholm pour repenser l'avenir de la coopération internationale
-
Ahmed Lahlimi Alami fait le point sur le RGPH 2024
A noter qu’une commission restreinte désignée par le comité permanent du Polisario est à pied d’œuvre depuis plusieurs mois pour la préparation de la 14ème édition dudit congrès auquel participent une cinquantaine de séparatistes venus des provinces du Sud.
Ces prétendus congressistes venus des différentes villes du Sahara marocain, n’ont pas attendu les assises du congrès pour dévoiler leurs désaccords. Une source proche des membres de la délégation venue de Laâyoune a indiqué qu’à peine débarqué à l’aéroport d’Alger, le bouillonnant Tamek, membre du prétendu « Rassemblement des défenseurs sahraouis des droits de l’Homme » aurait asséné des coups à son collègue de la commission de défense du droit à l’autodétermination, Abdelaziz Bayaye avec lequel il avait échangé des mots peu amènes.
Le choix du camp lointain de Dakhla pour la tenue dudit congrès que d’aucuns à Tindouf qualifient de comédie, selon des sources de Rabouni, a été dicté par les nombreuses manifestations prévues par les jeunes mécontents des camps qui ont déclaré qu’à chaque fois que le Polisario décide d’organiser un congrès, un leitmotiv est invoqué. Cette année, ce leitmotiv serait le changement de l’appellation de la soi-disant république. En effet, fait-on croire au niveau de la direction du Polisario, la pseudo-république arabe n’ayant rien rapporté, on supprimera « arabe » et elle s’appellera «République du Sahara occidental ». Cette proposition doit avoir l’aval des congressistes pour entrer en vigueur.
D’autre part, le Polisario, devenu orphelin depuis le limogeage du redoutable patron du DRS algérien, le général Mohamed Lamine Mediene alias «Tawfik» et son adjoint le général Abdelkader Ouarabi, surnommé «Hassan», redoute des opérations de sabotage de la part des populations. Pour assurer le succès de son soi-disant congrès, il a conclu un accord d’accalmie avec de nombreuses organisations terroristes, bandes criminelles et trafiquants.
L’accalmie durant laquelle les différentes organisations criminelles peuvent se déplacer sans la moindre entrave, a pour but de permettre le déroulement du congrès sans incidents.
C’est une nouvelle mascarade, souligne le dissident Salek Mahjoub, fondateur du mouvement Khatt Achahid qui boycotte le prétendu congrès, pour la simple raison, que « nous nous attendons à aucun changement d’autant plus que la commission préparatoire ne compte que des inconditionnels de Mohamed Abdelaziz et ses parrains algériens », a-t-il souligné.
Répondant aux questions d’un collègue du site ‘’Hibapresse’’ il a souligné que le conflit du Sahara a trop perduré à cause des obstacles artificiels que ne cesse de dresser l’Algérie qui en tire profit. C’est le cas aussi de nombreux dirigeants du Polisario. Ils sont totalement indifférents aux souffrances des femmes et enfants exposés aux maladies, à la famine et aux intempéries dans les camps de Tindouf et auxquels il n’est pas permis de regagner la mère patrie pour y vivre dans la dignité. Mahjoub Salek, répondant à une question relative au rôle de l’Algérie qui consiste à envenimer la situation, a indiqué que ce pays constitue l’élément essentiel qui attise ce conflit, soulignant toutefois que les derniers changements reflétant une prise de conscience de l’élite algérienne auront, incontestablement, des conséquences sur le conflit.