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Le prévenu avait été arrêté pour «trafic de stupéfiants, corruption, création et appartenance à une organisation criminelle» et « fait également l’objet d’une enquête des services judiciaires néerlandais », rappelle la même source.
Elle précise que le tribunal de Zélande-Brabant Occidental a décidé que « la détention en vue de l’extradition est suspendue sous strictes conditions, comprenant notamment la surveillance électronique et l’obligation de se présenter », notant que « la procédure d’extradition n’est pas close pour autant et sera poursuivie ».
Le ministère de la Justice a, dans ce sens, indiqué mercredi avoir pris note du communiqué publié par les autorités néerlandaises relatif à cette mise en liberté provisoire après que ce dernier ait passé trois semaines en détention dans le cadre du mandat d'extradition émis par les autorités judiciaires marocaines.
Cette mise en liberté provisoire intervient suite à la décision rendue par la justice néerlandaise, accompagnée des mesures comprenant la mise de l’intéressé aux mesures de la surveillance électronique avec bracelet électronique permettant aux autorités néerlandaises de le suivre de manière régulière et continue, son obligation de comparaître chaque semaine devant les services néerlandais compétents, et l’obligation de répondre à toute convocation qui lui est envoyée par les autorités judiciaires ou sécuritaires et aussi de se présenter à l’audience prévue le 26 septembre 2017 relative à la demande de son extradition aux autorités marocaines, souligne le ministère de la Justice dans un communiqué parvenu à la MAP .
Dans ce cadre, note le communiqué, la décision de la mise en liberté provisoire susmentionnée n’a aucun effet sur le déroulement normal de la procédure d’extradition, qui demeure toutefois en vigueur à l’encontre de l’intéressé jusqu’à la prise d’une décision définitive à ce sujet.
De même, poursuit le ministère, l'octroi de la liberté provisoire à la personne faisant l'objet d’un mandat d’extradition est une mesure appliquée dans la majorité des législations internationales, y compris la législation marocaine.
Le ministère de la Justice a rappelé que le mandat d’extradition de Said Chaaou fait suite à un mandat d’arrêt international émis en 2015 à son encontre par le juge d’instruction près la Cour d’appel de Casablanca pour des crimes de droit commun, en l'occurrence «formation d’une bande criminelle, trafic international de stupéfiants et corruption».
Après avoir fait part de sa satisfaction du niveau de la coopération judiciaire entre les deux pays, le ministère de la Justice a réaffirmé que l’audience prévue le 26 septembre 2017 constitue un pas pour le parachèvement des procédures d’extradition de l'intéressé aux autorités judiciaires marocaines.
Il convient de rappeler que les autorités néerlandaises avaient annoncé, le 29 juin dernier, avoir arrêté le dénommé Said Chaaou, un trafiquant de drogue d’origine marocaine résidant aux Pays Bas, rappelle-t-on.