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« Nous relevons en particulier l’affirmation suivante : Le Maroc court un grand risque en important, sans mesures concrètes ni contrôle technique de ses vétérinaires, des milliers de tonnes de viandes blanches (2ème paragraphe).
Nous confirmons que le Maroc n’importe pas de viandes de volailles, car le secteur avicole assure 100% des besoins du pays en cette denrée. En effet, aucune importation de poulets ou de dindes abattus (entiers ou découpés) n’est effectuée au Maroc.
Les articles sèment une confusion grave dans la mesure où ils assimilent les importations de poussins, dindonneaux et œufs à couver de reproduction à des viandes importées.
Ces poussins reproducteurs, importés essentiellement de France et d’Espagne, sont élevés au Maroc et nourris par des aliments produits localement pour produire des œufs à couver, qui après incubation, donnent naissance aux poussins qui sont ensuite élevés pour donner les poulets. Ainsi, les poussins importés ne peuvent en aucun cas être associés au scandale de la dioxine en Allemagne.
Nous confirmons aussi que toutes les importations des poussins et des matières premières pour aliments de bétail sont soumises à une inspection et un contrôle strict de la part des services vétérinaires aux postes frontières relevant de l’Office national de la sécurité sanitaires des produits alimentaires – ONSSA. Le contrôle se fait sur la base des certificats sanitaires qui doivent obligatoirement accompagner ces produits et aussi par des prélèvements et analyses réalisés dans les laboratoires officiels du pays.
Les professionnels du secteur avicole sont consternés et déçus par toutes les affirmations et déclarations fausses contenues dans lesdits articles. Ces articles ne reflètent donc que l’opinion personnelle d’un journaliste qui traite d’un sujet dont il n’a aucune maîtrise ou connaissance. Il n’a pas non plus jugé utile de s’adresser au département concerné du ministère de l’Agriculture notamment l’ONSSA, ou à la FISA, ou aux enseignants chercheurs de l’Institut agronomique et vétérinaire Hassan II pour collecter les renseignements nécessaires et appuyer ses articles.
Ainsi, ces articles n’apportent aucune valeur ajoutée informative au lecteur et, au contraire, induisent le citoyen en erreur sur un secteur socioéconomique important pour le Maroc qui bénéfice depuis 2008 du soutien de l‘Etat dans le cadre d’un contrat-programme pour sa mise à niveau et son développement signé entre le gouvernement et la FISA devant Sa Majesté le Roi lors du Salon international de l’agriculture au Maroc-SIAM ».