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Des scientifiques et chirurgiens de France, d’Allemagne, du Royaume-Uni et de Suisse ont réalisé cette avancée dans le cadre du projet PASSPORT (Patient-Specific Simulation and Pre-Operative Realistic Training), qui a bénéficié de financements européens.
Ce «foie virtuel», différent pour chaque patient, est construit à partir d’images envoyées par les radiologues au service en ligne de PASSPORT. Grâce à cet outil, les chirurgiens peuvent mieux visualiser et localiser d’éventuelles tumeurs, ce qui aide à leur prise de décision lorsqu’il s’agit d’opérer, explique la Commission.
Des milliers de personnes meurent chaque année de maladies hépatiques, le plus souvent des cancers ou cirrhoses du foie.
Actuellement, moins de 50% des patients subissent une opération consistant en l’ablation de la partie abîmée de l’organe, —qui ensuite peut se régénérer—, car les chirurgiens ne peuvent opérer s’ils ne connaissent pas précisément la taille et la localisation de cette partie malade, ainsi que l’état de santé général du patient.
L’utilisation du foie virtuel devrait contribuer à augmenter ce pourcentage.
Ce projet «est une avancée majeure qui permettra des améliorations en termes de diagnostic et de chirurgie, et contribuera à sauver des vies», s’est réjouie la commissaire européenne chargée de l’Agenda numérique, Neelie Kroes, dans un communiqué.
L’utilisation de fonds européens destinés à la recherche pour améliorer les connaissances médicales est l’un des objectifs de l’Agenda numérique européen.
Le projet PASSPORT, coordonné par l’Institut de recherche contre les cancers de l’appareil digestif (Ircad), basé à Strasbourg, a été mené de juin 2008 à décembre 2011 et a coûté 5,4 millions d’euros, dont 3,6 financés par l’Union européenne.