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Comme nous l'avons soulevé à maintes reprises, la mise en œuvre du projet se fait d'une manière lente, déséquilibrée et à un rythme moins soutenu.
Des zones n'ont pas encore été touchées par les travaux une année après leur démarrage, comme c’est le cas pour l'artère menant à la gare routière, tandis que ceux d’une même zone prennent des semaines à cause des arrêts répétitifs avec tous les risques et les nuisances aux dépens des citoyens.
«Je me demande si l'expérience et les moyens font défaut à la compagnie chargée de ces travaux. Aucun chantier n'a été épargné par leur arrêt et le retard pris. Nous assistons actuellement à la même scène au carrefour Barakat Mohammed dont les travaux de réaménagement ont commencé depuis quelques semaines sans aboutir à cause des arrêts fréquents engendrant un vrai calvaire pour les usagers ! », nous a déclaré un citoyen.
Les gravats entassés à droite et à gauche continuent d’encombrer les différents quartiers touchés par les travaux. Une vraie pollution qui laisse indifférents les services compétents même si “Libé” a évoqué le problème dans le but d’épargner aux habitants ce paysage urbain inesthétique.
Tant que les travaux traînent ainsi, les citoyens continueront à souffrir à cause des voiries et du pavage en dégradation d'une part, et de l’entassement des décombres, d’autre part. Les piétons ont aussi leur lot de dérangements et de risques car les pavés ne sont pas aménagés complètement ou convenablement. L’on assiste fréquemment à des accrochages entre automobilistes et passagers faute d’organisation des passages et des accès publics.
«On est à chaque fois appelé à l'ordre à coups de klaxon par les automobilistes. Certes, on se trouve dans une situation illégale puisque nous envahissons régulièrement même les voiries, mais les piétons ont aussi droit à des passages sécurisés. Il suffit de faire un tour dans certains quartiers sinistrés pour découvrir l'exclusion dont souffrent les piétons faute de passages publics», nous a déclaré un habitant accusant autorités locales et élus.