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Réunies à l’initiative de l’Observatoire national des droits de l’enfant (ONDE), en partenariat avec l’ONU, dans le cadre de l’Assemblée générale des jeunes Filles (MUN-Maroc) 2015, quelque 300 jeunes filles représentant 140 pays ont formulé, à l’issue de cette rencontre, plusieurs recommandations adressées au Sommet des Nations unies pour l'adoption de l'Agenda de développement Post-2015. Pour rappel, cette importante rencontre est prévue les 25-26 septembre courant à New York.
Au cours du conclave de Rabat, les jeunes filles du monde ont ainsi appelé à mettre fin à toutes les formes de discrimination et de stigmatisation à l'égard de toutes les jeunes filles, plaidant pour l’élimination de toutes les formes de violence à l'égard des filles dans les sphères publiques et privées, y compris notamment les abus sexuels et autres formes d'exploitation.
Profondément convaincues que les nouveaux objectifs du développement durable devront mettre les droits humains au cœur de l’Agenda de développement Post-2015, les participantes ont mis l’accent sur la nécessité d’éliminer toutes les pratiques néfastes, tels que les mariages précoces et forcés des jeunes filles et les mutilations génitales féminines.
Ce dimanche, elles ont également lancé un appel à lutter plus efficacement contre l’exploitation économique des jeunes filles, y compris le travail domestique et estimé qu’il est important d’« aménager les conditions permettant de préparer et d’assurer, à un âge précoce, la pleine et effective participation des jeunes filles et l’égalité des chances pour le leadership à tous les niveaux du processus décisionnel dans la vie familiale, sociale, politique, économique et publique ».
Autres recommandations formulées lors de cette rencontre, organisée sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI et la Présidence de SAR la Princesse Lalla Meryem, la nécessité d’ «assurer à toutes les jeunes filles un accès universel à la santé sexuelle et reproductive conformément au Programme d'action de la Conférence internationale sur la population et le développement et la plate-forme de Pékin pour l'Action et les documents issus de leurs conférences d'examen; d’améliorer l'utilisation de la technologie, en particulier les technologies d'information et de communication, pour promouvoir l'autonomisation des jeunes filles ainsi que l’adoption et le renforcement des politiques et des législations applicables pour la promotion de l'égalité des sexes.
Cette rencontre a aussi été l’occasion pour les jeunes filles du monde d’appeler à garantir l’équité dans l’accès à une éducation de qualité, au savoir et aux technologies innovantes en répondant aux besoins spécifiques des jeunes filles, y compris notamment les jeunes filles vulnérables et marginalisées. Mais aussi d’« assurer l’égalité des chances de tous les enfants et jeunes, y compris notamment les jeunes filles, dans l’accès aux activités culturelles et artistiques, ainsi qu’aux activités sportives, et ce notamment, en allouant les ressources humaines et financières nécessaires ».
Soucieuses de l’épanouissement des jeunes en général et des filles en particulier, les participantes ont aussi demandé à prendre des mesures concrètes afin d’ouvrir et développer, sans restriction, tous les espaces et canaux favorisant le dialogue, l’expression et la circulation libres des idées. Ce qui, estiment-elles, devait « permettre aux jeunes, y compris notamment aux jeunes filles, de participer pleinement à la définition des enjeux et défis du développement de leurs sociétés et de prendre part activement à l’élaboration des politiques et des programmes de mise en œuvre des Objectifs de développement Post-2015 dans tous les domaines, à leur évaluation et à leur suivi ».
Des mesures ont également été recommandées sur d’autres questions comme l’urgence d’adapter le cadre juridique, tant au plan international qu’à celui des législations nationales, en mettant en place des instruments cohérents spécifiquement dédiés aux jeunes filles. Tout comme « mettre en place un cadre de suivi robuste, efficace, inclusif et transparent, fonctionnant aux niveaux national, régional et mondial et favorisant la mise en œuvre effective des nouveaux objectifs de développement et la reddition des comptes aux citoyens, y compris aux jeunes filles ».
Enfin, les participantes ont défendu l’idée d’engager un Plaidoyer mondial en vue de l’adoption d’une Journée internationale de la jeune fille, spécifiquement dédiée au suivi aux niveaux national, régional et mondial de la mise en œuvre effective des nouveaux Objectifs de développement et la reddition des comptes aux jeunes filles. A ce propos, elles ont manifesté le souhait que SAR la Princesse Lalla Meryem « apporte son soutien pour la réalisation de ce projet commun des jeunes filles du monde ».