LibéSPort








Augmenter la taille du texte
Diminuer la taille du texte
Partager

Meriem Baraja : L'alpinisme est un vecteur de l'esprit de paix et de coexistence entre les peuples

Mardi 22 Septembre 2015

L'alpiniste Meriem Baraja, première Marocaine à tenter le challenge des "7 Sommets", consistant à escalader les plus hauts monts dans les sept continents, s'est dite convaincue que ce sport représente un vecteur de l'esprit de paix et de cohabitation entre les peuples.
Lors d'une rencontre, samedi à Casablanca, avec plusieurs jeunes Marocains, Meriem Baraja, qui présente l'exemple d'une femme assoiffée d'aventures et d'exploits, a rappelé que son choix pour l'alpinisme était motivé, en premier lieu, par son amour de la découverte d'autres cieux et d'exploration des secrets de la nature, ajoutant que cette passion s'est transformée en quête d'aventures ayant pour but de servir les causes nobles, notamment la promotion de l'esprit de paix et de cohabitation entre les peuples et des valeurs d'ouverture et de tolérance, rapporte la MAP.
A cette fin, elle avait lancé "Marcher pour la paix", un projet pour lequel elle a escaladé, en compagnie d'alpinistes de différentes nationalités, le massif de Hoggar en Algérie, le mont Sainte-Catherine en Egypte (2.642 m), le Kaiketsu en Hongrie et le Kebnekaise en Suède.
Meriem Baraja a aussi relevé d'autres défis, notamment l'ascension en 2008 du mont Kilimandjaro en Tanzanie, toit de l'Afrique (5892 m), l'Elbrus en Russie, plus haut sommet d'Europe (5.642 m) en 2009 ou encore le Kosciuszko, plus haut sommet d'Australie (2.228 m) en 2011. Son but est de soutenir les femmes atteintes du cancer du sein et de contribuer aux efforts consentis par les associations oeuvrant dans ce domaine.
Outre la lutte contre cette maladie, Meriem Baraja, qui a pour credo le dépassement de soi et l'envie indéfectible de hisser le drapeau national sur les plus hauts sommets du globe, s'est dite intéressée par d'autres causes relatives à la jeunesse et aux femmes en milieu rural, notamment l'accès des femmes aux services de base, la lutte contre la déscolarisation et le renforcement des capacités des jeunes.
A ce propos, elle a affirmé que la jeunesse marocaine dispose de tous les atouts nécessaires pour contribuer au développement du Royaume et renforcer son positionnement sur le panthéon mondial, soulignant que les jeunes ont fait montre de grandes potentialités qu'il importe de mettre à contribution, à travers la confiance en soi, la ferme détermination et l'ouverture sur l'environnement extérieur.
Pour rappel, Meriem Baraja a été décorée du Wissam Al Moukafaa Al Wataniya de 3-ème classe (Officier) à l'occasion du 52-ème anniversaire de SM le Roi Mohammed VI.
Initiée par l'Association "Les Marocains Pluriels Juniors", cette rencontre s'assigne pour objectif de donner aux jeunes des exemples positifs et des images valorisantes, à travers des personnalités issues de leur milieu et ayant réussi leur parcours.

Quid de l’alpinisme ?

L’alpinisme est une pratique sportive d'ascension en haute montagne, qui repose sur différentes techniques de progression.
L'alpinisme implique une difficulté de progression, comme celle de la haute montagne, et se distingue ainsi de la randonnée. En tant que pratique sportive ou de loisir, l'alpinisme se distingue aussi des ascensions à caractère religieux (pèlerinage) ou utilitaire (chasseurs, cristalliers, militaires).
Apparu au XIXème siècle, l'alpinisme à son origine concernait uniquement l'ascension des montagnes. Ce sport a ultérieurement évolué en pratiques spécialisées, par exemple l'escalade, la cascade de glace ou le ski-alpinisme, pour finalement inclure tout type de progression en haute-montagne sur terrain rocheux, neige ou glace1. Ces pratiques exigent des capacités physiques, du matériel spécifique et des connaissances techniques, afin de garantir la sécurité des alpinistes.
Dès le XIXème siècle, des «bourgeois éclairés» et aristocrates de Grande-Bretagne (où la culture du sport est forte et l'accessibilité des Alpes facilitée par les chemins de fer) s'élancent vers les sommets, suivis par les Allemands, les Autrichiens, les Suisses et les Français. Ils prennent l'assaut des cimes alpines dans un esprit de compétition internationale et souvent mortelle, comme en témoigne la tragique tentative d'ascension hivernale du Haut de Cry, en 1864, impliquant l'Anglais Philipp Gosset, Louis Boissonnet et leur guide Johann Josef Benet.
L'alpinisme prit son essor au XIXème siècle sous l'impulsion de grimpeurs, en majorité de nationalité britannique.

 


Lu 961 fois

Nouveau commentaire :

Votre avis nous intéresse. Cependant, Libé refusera de diffuser toute forme de message haineux, diffamatoire, calomnieux ou attentatoire à l'honneur et à la vie privée.
Seront immédiatement exclus de notre site, tous propos racistes ou xénophobes, menaces, injures ou autres incitations à la violence.
En toutes circonstances, nous vous recommandons respect et courtoisie. Merci.

Dossiers du weekend | Actualité | Spécial élections | Les cancres de la campagne | Libé + Eté | Spécial Eté | Rétrospective 2010 | Monde | Société | Régions | Horizons | Economie | Culture | Sport | Ecume du jour | Entretien | Archives | Vidéo | Expresso | En toute Libé | USFP | People | Editorial | Post Scriptum | Billet | Rebonds | Vu d'ici | Scalpel | Chronique littéraire | Chronique | Portrait | Au jour le jour | Edito | Sur le vif | RETROSPECTIVE 2020 | RETROSPECTIVE ECO 2020 | RETROSPECTIVE USFP 2020 | RETROSPECTIVE SPORT 2020 | RETROSPECTIVE CULTURE 2020 | RETROSPECTIVE SOCIETE 2020 | RETROSPECTIVE MONDE 2020 | Videos USFP | Economie_Zoom | Economie_Automobile | TVLibe