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Mercato international: Ça flambe en France et en Angleterre, mais différemment

Mercredi 9 Septembre 2015

Le marché estival des transferts s'est fermé fin août/début septembre avec des volumes de transactions internationales en forte hausse en France, en chute en Espagne, et un bilan financier négatif qui se creuse en Angleterre alors que l'Allemagne a doublé ses recettes.
Le montant total des transferts dans les cinq grands championnats européens (2,396 milliards de dollars) a représenté 77% du montant mondial, selon les données fournies par Fifa TMS, le "système de régulation des transferts" de la Fédération internationale.
La majorité (71%) des joueurs recrutés internationalement viennent en dehors du "Big 5", mais les joueurs qui en sont issus ont été plus chers (62% du coût total).
Les clubs français ont beaucoup plus acheté (+65% par rapport à l'année dernière, à 270 millions de dollars; 242 M EUR) mais presque autant plus vendu (+60%, à 440 M USD), si bien que la balance reste positive, à 170 M USD. Cela reste loin du niveau anglais: si les dépenses sont repassées sous la barre du milliard de dollars atteinte l'année dernière, elles ont baissé pour la première fois en cinq ans, de 2%, à 996 M USD. Cela représente 42% des dépenses du Big 5.
Les recettes ont baissé davantage, de 10% (à 382 M USD), et le déficit atteint donc les 614 M USD en Angleterre, nation où se sont réalisés le plus de transferts entrants (363) et sortants (351).
Austérité espagnole   
L'Espagne est la deuxième plus active en nombre de transferts (287 et 299), mais il y a comme une cure d'austérité dans la péninsule: les dépenses ont décru de 23% (à 495 M USD) et les recettes ont plongé de 51% (à 310 USD). La modestie affichée dans ce domaine par les deux principaux clubs, le FC Barcelone et le Real Madrid, n'y est pas étrangère.
En Allemagne, les recettes ont doublé (+105%, à 300 M USD), grâce notamment au transfert du Belge Kevin De Bruyne de Wolfsburg à Manchester City pour une estimation de 75 millions d'euros, alors que les dépenses sont en recul de 7% (à 248 M USD). C'est le pays qui a le moins dépensé. L'Italie est le pays qui a attiré le moins de joueurs de l'étranger (seulement 195), mais elle remonte la pente comme en témoigne sa forte hausse en dépenses (+55%, à 389 M USD). Ses recettes ont cru un peu (+7%, à 274 M USD).
Dans l'ensemble, les transferts internationaux se sont surtout faits entre pays culturellement proches: l'Angleterre avec l'Ecosse, l'Italie avec l'Espagne, la France avec la Belgique, l'Allemagne avec l'Autriche. L'Espagne échappe à ce caractère symétrique puisque si sa plus grande source de joueurs est le Portugal (39), sa plus grande passerelle extérieure mène en Angleterre (37). Concernant le type de contrat, la tendance qui se dégage est la hausse de la part des joueurs en fin de contrat, passée de 38 à 41%. C'est encore loin des 68% qu'ils pèsent dans les flux du reste du monde.
Le salaire moyen annuel des joueurs ayant fait l'objet d'un transfert international est passé de 372.000 dollars en 2014 à 400.000. La hausse est de 8%, soit le même pourcentage que celle des commissions perçues par les intermédiaires, qui s'élèvent à 158 M USD.

Prince Ali: Les dirigeants de la FIFA savaient

Le prince Ali, qui pourrait annoncer ses intentions d'être ou non candidat à la présidence de la Fifa mercredi, a estimé lundi que les dirigeants de l'instance suprême du football mondial, dont il faisait déjà partie, étaient au courant des faits qui amènent aujourd'hui la justice à enquêter pour corruption présumée.
"Je crois que tout ce qui s'est passé au sein de la Fifa était connu des dirigeants. Il n'y a aucun doute possible", a clamé le prince Ali à Manchester, dans le cadre de Soccerex, convention autour de l'économie du foot. Le Jordanien a lui-même été vice-président de la Fifa de 2011 à mai 2015...
Le prince Ali est resté flou sur son intention d'entrer ou non dans une campagne électorale où Michel Platini, président de l'UEFA et grand favori, le milliardaire sud-coréen Chung Mong-joon et l'ancien joueur vedette brésilien Zico, entre autres, se sont déjà lancés.
"Si l'élection est organisée de manière correcte, propre et sans interférence, je suis sûr de pouvoir l'emporter", a juste glissé le Jordanien, seul candidat opposé à Joseph Blatter lors des dernières élections à la tête de la Fifa le 29 mai dernier. Le prince Ali pourrait clarifier sa position mercredi à Amman, selon son entourage.
L'élection présidentielle à la Fifa est prévue le 26 février 2016.

 


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