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Voici dix mois que Meghan et Harry, qui mènent une guerre sans merci aux tabloïds britanniques, ont déserté les réseaux sociaux. Les reverra-t-on un jour sur la Toile ? Il faudra prendre son mal en patience, à en croire le duc de Sussex. S’il admet sans mal que ces plateformes permettent de créer un sentiment de connexion et de communauté «vital aux êtres humains», il ne semble guère pressé d’y replonger. Le retour sur les réseaux sociaux du couple royal, expatrié aux Etats-Unis, ne saurait avoir lieu avant que «des engagements significatifs en faveur d’une réforme» aient été observés.
Selon lui, les plateformes «ont contribué et alimenté les conditions d’une crise de la haine, d’une crise sanitaire et d’une crise de la vérité ». Il prend l’exemple de l’irruption armée du 6 janvier de centaines de militants pro-Trump à l’intérieur du Capitole. Celui qui appelle de longue date à une refondation des principes des réseaux sociaux se dit d’ailleurs «reconnaissant» envers les employés de ces géants du Web «qui choisissent de dénoncer la haine, la violence, la division et la confusion».
De nombreuses plateformes ont pris la décision historique de suspendre les comptes de l’ancien président des États-Unis Donald Trump, alors encore en poste. En outre, la diffusion de ses messages infondés, souvent haineux et rarement politiquement corrects a replacé au cœur du débat une question épineuse : des entreprises privées telles que Twitter et Facebook peuvent-elles avoir une influence sur la liberté d’expression des internautes ?