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Pour Oussama El Adaoui, président de leur association dans la capitale économique et membre de leur commission, le mouvement de protestation ira crescendo si le ministre de la Santé ne répond pas aux principales revendications qui lui ont été soumises. « Nous avons formulé des revendications depuis 2007, mais jusqu’à présent aucun gouvernement n’y a répondu favorablement. Nous sommes déterminés à poursuivre notre action de protestation jusqu’à la satisfaction de nos revendications», a-t-il martelé dans une déclaration à Libé.
L’une de ces revendications réside dans l’amélioration des conditions de travail et la revalorisation de leurs traitements. « Malgré le travail énorme qu’accomplit un médecin interne (opérations chirurgicales, garde, diagnostics, urgences...), il ne perçoit que 3500 DH par mois, ce qui est dérisoire », a-t-il déploré. Cela est dû, selon lui, au fait que « le Maroc est le seul pays au monde, à considérer le diplôme obtenu par les médecins à l’issue d’un cursus supérieur à 8 ans, comme un simple master et non comme un doctorat. C’est inadmissible!».
Selon Oussama El Adaoui, le ministère de la Santé « refuse jusqu’à présent d’appliquer les dispositions d’un texte publié au Bulletin officiel en 2007 et concernant le paiement des heures de garde, et ce en dépit du montant dérisoire de cette indemnité. Moi personnellement, j’effectue 13 nuits de garde par mois sans être rémunéré, alors que dans d’autres pays comme la France, le médecin qui effectue une garde perçoit 200 euros. Pis encore, lorsque j’effectue une garde de nuit, je suis obligé de travailler le jour suivant et je ne récupère aucunement le jour de garde», a-t-il expliqué.
Concernant les autres CHU, Oussama El Adaoui a affirmé que «chaque CHU fixera la date de son sit-in, et nous allons dans les prochains jours décider d’une forme collective de protestation qui consistera, peut-être, en l’organisation d’une marche à Rabat », précisant que « les médecins internes ont décidé également d’assurer le service minimum pour la réanimation, les urgences et les maladies cancéreuses ».
Dimanche dernier, les blouses blanches avaient organisé un sit-in à la Corniche d’Aïn Diab et formé une chaîne humaine brandissant des bougies et des pancartes.
Pour sa part, le « Mouvement des infirmières et infirmiers pour l’équivalence», a annoncé qu’il organisera aujourd’hui 11 novembre 2015, un sit-in devant le ministère de la Santé à Rabat.
Selon le responsable des relations avec les médias du Comité national de coordination des lauréats infirmiers au chômage, Hamza El Khazzari, ce mouvement a été créé pour demander la mise en application des accords signés entre les représentants des infirmiers et le gouvernement en 2011 et qui concerne essentiellement l’équivalence de leurs diplômes.