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Un adulte sur onze dans le monde (425 millions de personnes) est atteint de diabète, soit 10 millions de plus qu'en 2015, selon des chiffres publiés par la Fédération internationale du diabète (FID) en 2017. Celle-ci qualifie le phénomène de véritable pandémie, car sa progression est considérable. L’OMS prévoit qu’en 2030, le diabète sera la 7e cause de décès dans le monde.
Le diabète connaît une progression fulgurante dans le monde, notamment en Afrique. La maladie est responsable de près de 10% des décès en Afrique et les traitements sont trop chers pour la plupart des patients.
Il est à rappeler que le 1er Congrès de la Société africaine d’endocrinologie métabolisme et nutrition (SAEMN) s’est déroulé en 2017 à Abidjan sous le thème «Le diabète sucré, la nutrition, l’obésité et le syndrome métabolique, et les thyrodoipathies en Afrique subsaharienne». Ce congrès avait connu l’engagement de Sanofi, une multinationale française dont les activités incluent la pharmacie, les vaccins et la santé animale. Ses filiales sont implantées partout dans le monde, dont une au Maroc.
La multinationale avait réuni 14 spécialistes du diabète dans le but de discuter autour de différentes thématiques pour un meilleur accompagnement du patient dans sa prise en charge.
Pour ce 2ème Congrès de la Société africaine d'endocrinologie, métabolisme et nutrition, plusieurs sujets sont sur la table à savoir : les nouvelles thérapeutiques du diabète, la médecine traditionnelle, l’éducation thérapeutique, la complication du diabète, les pathologies parathyroïdiennes, les pathologies hypophysaires ou encore les nouvelles technologies en endocrinologie.
Ce congrès sera aussi une occasion pour SMEDIAN d’organiser son 41ème congrès national du 28 février au 3 mars. Un congrès qui aura des retombées aussi bien sur les spécialistes que sur les diabétiques. En effet, Dr Hamdoun el Hassani, président du congrès national et président de la Société marocaine d’endocrinologie, diabétologie et nutrition nous explique : « Ce congrès national s’intéresse à la formation continue des médecins qu’ils soient spécialistes ou généralistes et donc il est certain qu’il aura des retombées sur la formation des médecins car des professeurs de différents pays y sont invités. Ce contact et cet échange fructueux profiteront aux médecins du Maroc mais aussi aux médecins de l’Afrique d’une manière plus générale. Ce congrès aura aussi des retombées sur les diabétiques d’autant que l’association mène des campagnes de sensibilisation pour sensibiliser les diabétiques contre les méfaits du diabète».
Le Maroc souffre d’une épidémie de diabète avancée. Toujours selon Dr. El Hassani, découvrir le diabète à temps, permet une guérison et une stabilité et permet aussi d’éviter les complications. Le diabète n’est pas responsable des complications qui lui sont liées, c’est le fait de le négliger qui les engendre.
Ceci dit, parce que «mieux vaut prévenir que guérir», il faut une mobilisation collective pour diffuser une sensibilisation ciblée susceptible de contrecarrer ce fléau fulgurant.