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La première journée de cette rencontre, qui s’inscrit dans le cadre de la deuxième édition de la Conférence du Forum arabe des superviseurs d’assurance (AFIRC), a été marquée par la présentation du rapport d’analyse des marchés d’assurance dans la région MENA. Les débats ont porté notamment sur les défis et les opportunités qui se présentent aux régulateurs et aux assureurs, les problématiques de distribution et les risques de la réassurance dans la région.
Avec un taux de pénétration moyen de 1,3% dans le PIB des pays du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, contre un taux mondial de 6,6%, le marché de l’assurance dans la région MENA présente de grandes opportunités de développement, a-t-on souligné lors des allocutions introductives.
Cette croissance peut constituer un levier de mobilisation de l’épargne au profit des économies de la région. Le développement fort du secteur bénéficiera également à la population et aux entreprises à travers la couverture des différents risques encourus.
Intervenant à cette occasion, le président de la Fédération marocaine des sociétés d’assurances et de réassurance, Hassan Bensalah, a évoqué le cadre réglementaire efficient mis en place au Maroc en collaboration avec l’autorité de supervision. Un cadre réglementaire qui préserve les intérêts des assurés et des bénéficiaires de prestations et garantit la solvabilité des acteurs sans compromettre leur compétitivité, a-t-il dit.
«Notre secteur s’est ainsi professionnalisé et compte des acteurs performants ayant accumulé une solide expérience leur permettant d’être présents aujourd’hui dans plus d’une quinzaine de pays africains et arabes», s’est-il félicité.
Il a toutefois relevé qu’une norme trop stricte à l’image de celle en cours d’implémentation en Europe risque de freiner, par une trop grande exigence en capital, l’accompagnement de l’économie nationale qu’assure le secteur des assurances.
A titre indicatif, l’actif total sous la gestion des entreprises d’assurances marocaines est de l’ordre de 110 milliards de dirhams et plus de 50% de ce montant est investi en actions, a-t-il fait remarquer.