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Par ailleurs, elle devait se rendre hier à Genève afin de prendre connaissance des archives de la Fédération de la Croix-Rouge internationale, qui dispose de documents de l'époque. Elle compte recueillir également le témoignage de Robert Tissot, directeur en 1975 de la section de la Croix-Rouge qui a visité les camps des Marocains expulsés d'Algérie. Robert Tissot est aujourd'hui âgé de 90 ans et il lui était impossible de se déplacer à Bruxelles.
Dans cette proposition de résolution, Fatiha Saïdi et les autres sénateurs Hassan Bousetta, Philippe Mahoux, Marie Arena et Fabienne Winckel demandent au gouvernement belge d'apporter son soutien moral aux victimes et aux associations des Marocains expulsés d'Algérie pour leur travail de construction de la mémoire contre l'oubli. L’appel a été lancé également au gouvernement pour demander la création, par l'Organisation des Nations unies (ONU), d'une commission spéciale pour enquêter sur les actes commis en 1975, déterminer les responsabilités et réparer le préjudice. Fatiha Saidi demande aussi au gouvernement belge de recommander au gouvernement algérien d'entamer des enquêtes approfondies sur ces expulsions arbitraires et de prendre les mesures adéquates pour faciliter le regroupement des travailleurs migrants marocains expulsés avec leur famille restée en Algérie. Dans le même contexte, le Comité pour la protection des travailleurs migrants et de leur famille (CMW) avait recommandé, en avril 2012, à l'État partie, c'est-à-dire l’Algérie, de prendre toutes les mesures nécessaires pour restituer les biens légitimes des travailleurs migrants expulsés, notamment les travailleurs migrants marocains expulsés par le passé, ou de leur attribuer une indemnisation juste et adéquate, conformément à l'article 15 de la Convention internationale sur la protection des droits des travailleurs migrants.