Pour une citoyenneté effective
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Driss Lachguar : L’USFP s’engage à s’opposer à toute loi sur le droit de la grève visant à compromettre les acquis sociaux
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Nous en sommes à l’entame de la dernière étape avant d’en finir avec le dossier du Sahara pour nous consacrer entièrement au grand projet de développement
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L’USFP exprime sa grande fierté de la teneur du Discours Royal prononcé à l’occasion du 49ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte
Alors qu’on se demandait il y a une dizaine d’année si “on serait tenté d’y voir une diaspora en gestation”, les recherches appréhendent désormais cette migration sous l’angle des dynamiques, analysant les relations complexes entre les modalités de la dispersion et les nouveaux profils des migrants marocains (femmes, étudiants, etc.) pour comprendre les positionnements d’une diaspora qui s’est fort bien intégrée dans les sociétés d’accueil tout en gardant d’étroites relations avec la mère patrie.
N’y aurait-il pas de diasporas sans conscience et mémoire des origines ? C’est sur ce thème des constructions identitaires que les chantiers avancent sous d’autres cieux, interrogeant les transmissions culturelles et la manière dont les pratiques quotidiennes les plus simples (alimentaires, corporelles, éducatives) peuvent conforter ou non les liens des Marocains avec leur pays d’origine. Leur adaptabilité à des contextes d’accueil pluriels est déterminante dans l’évolution de leurs modèles culturels. La gestion de “l’entre-deux” identitaire multiplie les appartenances sans conflits de loyauté. Les médias communautaires et les technologies de l’information maintiennent les migrants marocains dans la “communauté transnationale” plus librement et à moindre coût. Autre dimension de la conscience des origines, celle du vieillissement des populations et de leur accompagnement ici et là-bas. Les TME (Travailleurs marocains à l’étranger) de la première génération arrivent en effet en fin de vie, usés par des métiers pénibles. Devenus RME (Résidents marocains à l’étranger), puis MRE (Marocains résidant à l’étranger), puis Marocains du monde, ils n’ont cessé de changer de dénomination sans pour autant changer de statut. Jadis considérés comme des pourvoyeurs de devises, ils le demeurent certes, mais avec un changement de taille .
Leur participation directe au développement est, en effet, désormais requise, voire sollicitée via une citoyenneté effective qui conjugue droits et devoirs.