-
Une délégation de sénateurs français salue l'élan de développement à Dakhla
-
Les communes de Lagouira et Bignona décident de renforcer leurs capacités institutionnelles et techniques
-
Inondations en Espagne. Fernando Grande-Marlask : Le soutien du Maroc illustre la profondeur des relations entre les deux pays
-
Nécessité d’une révision globale du secteur des médias, distribution équitable des investissements dans les régions, situation critique des ressortissants marocains au Mozambique, entre autres problématiques abordées par les deux Groupes d’opposition
-
Document coûteux, validité limitée et portée internationale modeste: Cher, trop cher passeport
Selon des indiscrétions ayant filtré dans les milieux diplomatiques maghrébins citées par le site Internet «Polisario Confidentiel», ce round devrait apporter son «lot de nouveautés», notamment au niveau de la composition des «accompagnants algériens» du Front. En effet, d’après les mêmes sources, il semblerait que Abdelkader Messahel, ministre délégué des Affaires étrangères, qui avait jusque-là la haute main sur l’aspect diplomatique du dossier, ait passé le flambeau au conseiller spécial du Président Bouteflika en charge de la sécurité, le colonel Djamel Bouzghaya, également pressenti pour succéder au général «Tewfik» Médiène, inamovible patron des services secrets algériens, le DRS. Ainsi, Bouzghaya devrait chapeauter et briefer la délégation du Polisario devant se rendre aux négociations informelles, avec un changement dans la position algérienne, à savoir une possibilité de se diriger vers une solution moins dogmatique qu’auparavant. Seul préalable qui aurait été demandé au stratège algérien : «Trouver une formule qui ne fasse pas perdre la face à l’Algérie». «Le Président Bouteflika, mis sous pression par une frange du pouvoir algérien qui souhaite accélérer son départ, aurait émis le souhait de trouver le moyen de faire une annonce significative, de nature à détourner les regards de la contestation interne qui gronde», conclut la même source.
Rappelons que la dernière rencontre de New York s’est focalisée sur des approches et des sujets censés établir une plateforme d’entente entre les parties concernées. Et ce, en vue de construire les prochaines sessions dans le cadre de la mise en œuvre des résolutions 1813 (2008), 1871 (2009) et 1920 (2010) du Conseil de sécurité, qui appellent les parties à entrer dans une phase de négociations intenses et substantielles. Surtout que les parties concernées et à leur tête Christopher Ross, misent tout sur cette rencontre de Malte pour élaborer une plateforme solide pour réussir le 5ème round de négociations officielles.
L’enjeu est de taille : trouver une solution politique définitive au différend régional sur le Sahara marocain est désormais une priorité régionale. Ce qui permettrait aux populations locales de nos régions sahariennes une stabilité sociopolitique leur garantissant tous leurs droits les plus élémentaires.
De ce fait, il est primordial de mettre fin à l’oppression et à la situation lamentable qu’affrontent nos frères séquestrés dans les camps de la honte à Tindouf. Marginalisés, opprimés, privés de tous leurs droits de vie décente, les habitants des camps ne peuvent plus supporter cette vie inhumaine que leur font subir les chefs du Polisario qui se permettent de mener une vie luxueuse dans les grandes capitales du monde. D’où le récent soulèvement des jeunes séquestrés de Tindouf. Les manifestants ont été sauvagement réprimés par les milices d’Abdelaziz. Le bilan des blessés est lourd selon certains sites. Certains parlent de morts, mais, aucune agence de presse, notamment l’APS et l’EFI habituées à couvrir les moindres mouvements des responsables du Front, n’ont évoqué ce soulèvement malgré l’ampleur de la crise interne aux camps. Les jeunes mécontents de Tindouf se sont donné, via Facebook, rendez-vous pour ce samedi aux camps. Une date symbolique, aux yeux des «jeunes de la révolution saharienne» pour faire entendre leur voix. Ils réclament plus de dignité, de justice sociale et de droits. Ils dénoncent également la corruption et les détournements d’aides humanitaires pour les comptes personnels des chefs du Polisario. Surtout que plusieurs rapports d’ONG internationales accusent, preuves à l’appui, les dirigeants du Front de détournement de ces aides. Pire, ils sont pointés du doigt même par certains pays qui les accusent également d’orienter les dons (vivres, vêtements, médicaments, etc) vers des marchés subsahariens. Ce qui leur permet de s’enrichir au détriment de la santé et de la vie des populations séquestrées depuis plusieurs années. En effet, dans leur communiqué revendicatif, les jeunes manifestants de Tindouf insistent sur les raisons effectives derrière leur séquestration dans les camps. Par ailleurs, ils accusent Abdelaziz et ses cadres à l’international d’exploiter à leur propre compte une cause perdue d’avance. Ainsi, ils réclament le départ d’Abdelaziz et la restructuration du Front loin de l’influence d’Alger et de ses généraux. Un autre courant de ces jeunes exprime des revendications plus fermes : ils réclament la dissolution des camps et l’adoption de l’autonomie du Sahara. Une prise de position qui, d’après les mêmes sites humanitaires, leur a coûté très cher. D’où la répression menée contre les jeunes manifestants dont la plupart ont été kidnappés par les milices d’Abdelaziz.