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La décarbonation de l'économie offre aux entreprises européennes et marocaines une opportunité historique pour créer un marché innovant, vert et commun, et en faire un modèle pour le reste du monde, a affirmé, mardi à Casablanca, le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Chakib Alj.
Intervenant à l'ouverture d'un séminaire autour du Pacte vert de l'Union européenne (UE) initié par la CGEM et l'UE, M. Alj a relevé que l'entrée en vigueur du mécanisme d'ajustement carbone aux frontières de l’UE est un événement capital et se veut la première mesure de ce type visant à stimuler l'innovation verte dans le monde industrialisé.
Les industries stratégiques du Maroc sont prêtes à relever ce défi et reconnaissent l'importance de ce moment, a poursuivi le président de la CGEM dans une intervention pré-enregistrée et diffusée lors de cette rencontre, rapporte la MAP.
"Cette année, nous avons sollicité l'aide de nos partenaires européens pour créer une culture orientée vers la durabilité. Par exemple, en mai, nous avons lancé, en collaboration avec la Banque européenne d'investissement, un guide modulaire sur la nécessité de décarboner notre économie. Nous avons reconnu que de nombreux défis législatifs seront associés à ce mouvement. En même temps, les opportunités sont indéniables", a-t-il dit.
Le président de la CGEM a également appelé les décideurs politiques à continuer à fournir les incitations qui stimulent l’innovation dans les technologies vertes en insistant sur l’importance de trouver le juste équilibre entre la mise sur le marché de nouvelles technologies et la garantie d’une transition écologique juste et à mettre en place des partenariats mondiaux solides.
Pour sa part, l'ambassadrice de l'UE au Maroc, Patricia Llombart Cussac, a indiqué que la transition vers une industrie décarbonée et circulaire offre au Maroc d’importantes opportunités en matière de croissance économique et d’accès à de nouveaux marchés et permet également de créer de nouveaux emplois, notamment pour les jeunes et d’attirer le déploiement de nouvelles technologies. En outre, l’ambassadrice de l’UE au Maroc a noté que "la transition verte est une urgence, de part et d’autre de la Méditerranée, et l’Union européenne est déterminée à la mener avec ses partenaires".
Marquée par la présence de représentants de directions générales de l’UE, à savoir la Direction générale du voisinage et des Négociations de l’élargissement (NEAR), la Direction de l’environnement, la Direction de l’énergie, la Direction de la fiscalité et de l’union douanière (TAXUD) et la Direction de l’action pour le climat (CLIMA), cette rencontre a pour objectif de présenter les nouvelles réglementations industrielles et environnementales du Pacte vert européen ainsi que les opportunités qu’il offre au secteur privé marocain.
La session d’ouverture de ce séminaire, qui a également connu la participation de l'administrateur de la CGEM, Saïd Elhadi, et de la coordinatrice principale des relations de la CGEM avec les institutions européennes, Abir Lemseffer, a été suivie d’un panel de discussions avec les représentants des directions générales de l’UE et d'une session d'échange.