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Officiellement, le directeur exécutif du groupe, Nacer Marafiyah, a expliqué que cette décision trouve son origine dans le manque d’intérêt des actionnaires de sa firme pour les parts de Vivendi. «Bien que Maroc Telecom représente un bon choix pour notre portefeuille mondial, il n’est plus dans l’intérêt de nos actionnaires de continuer à engager des fonds dans ce qui est devenu un long processus», a-t-il affirmé. C’est pour cette raison que «nous retirons notre offre et que nous allons nous prêter à d’autres opportunités, selon nos stratégies de croissance interne et d’acquisition» a-t-il ajouté.
Néanmoins, des sources proches du dossier avaient fin mai indiqué qu’Etisalat avait proposé un prix plus élevé qu’Ooredoo pour reprendre la participation de Vivendi dans Maroc Telecom, nous a appris le quotidien français Le Figaro qui était le premier à avoir annoncé cette nouvelle.
Pour rappel, Ooredoo avait fait en décembre dernier une offre indicative pour Maroc Telecom, avant de soumettre une proposition financée le 22 avril, qui remplissait toutes les conditions requises, selon des responsables du groupe qatari. A l’époque, l’opérateur qatari s’estimait être en bonne position pour reprendre les 53% de Vivendi grâce aux bonnes relations entre le Qatar et le Royaume, mais en réalité c’est l’offre des Emiratis qui a tranché sur le sort de l’entreprise marocaine.
Certains spécialistes ont estimé que l’opérateur qatari, une fois conscient qu’il n’aura pas les actions de Vivendi dans son portefeuille, a opté pour ce choix afin d’éviter tout effet de sa «défaite» sur l’évolution de ses actions dans les différentes Bourses internationales.
A signaler qu’il y avait plusieurs opérateurs qui avaient manifesté leur intérêt pour les parts de Vivendi, à savoir le géant des télécoms sud-africain MTN, le groupe de télécommunication sud-coréen KT Corp, en plus des Qataris et des Emirats.
Après le retrait des Sud-africain et sud-coréen de cette compétition, la course à l’acquisition d’une participation majoritaire s’est intensifiée. Les prétendants restants avaient cherché tous azimuts à renforcer leurs offres. Pour ce faire, le qatari Ooredoo avait obtenu le soutien d’un groupe de 10 banques pour couvrir les charges liées au financement de l’éventuelle opération, notamment en mobilisant des lignes de facilité de prêts. Et ce pour un financement allant jusqu’à 12 milliards de dollars (9,1 milliards d’euros).
Pour sa part, l’opérateur émirati Etisalat avait signé avec 16 banques un accord de financement portant sur 8 milliards de dollars en vue de présenter son offre. Rappelons dans ce sens, qu’Etisalat était assisté, dans cette opération, par BNP Paribas et Attijariwafa bank.
Par ailleurs, Maroc Telecom organise aujourd’hui une soirée d’inauguration officielle de son nouveau siège «Tour Maroc Telecom» situé au boulevard Ennakhil à Rabat.