-
La CAF revoit à la hausse la dotation du CHAN
-
Réunion de suivi des travaux d’aménagement du Grand stade de Tanger
-
Tan-Tan: Clôture du championnat international de pétanque
-
« The Times » : Le Marocain Hamza Igamane, "une star" en pleine ascension
-
Le 2e Championnat arabe professionnel de golf à El Jadida
Pauvre Gerets, lui qui comptait sur cette rencontre amicale pour se refaire une santé et donner une autre étiquette que celle du loser attitré à son groupe, est servi. Il risque d’en pâtir au regard d’une infirmerie garnie à tel point que Abderrazak Hifti, le soigneur en chef, ne sait plus à quel dignostic se vouer. En plus des réfractaires, genre Nabil Dirar et des non convoqués (Taarabt, Hajji, etc.) s’ajoutent une ribambelle d’autodéclarés malades ou blessés et surtout de joueurs sans temps de jeu. Aussi et à défaut, le sélectionneur national devra faire avec des bleus de circonstance.
Pour soulager ses malheurs, notre Belge national a puisé juste à la porte d’à côté, dans l’effectif à Pim Verbeek. Ben-voyons ! Pourquoi se gêner ? C’est ainsi donc, qu’il aura piqué trois joueurs et non des moindres dans l’ossature du Néerlandais, Zakaria Bergidch, Abdelaziz Barrada et Zakaria Labyad et par ailleurs, convoqué deux joueurs du cru un attaquant et un défenseur, respectivement le Fussiste Brahim El Bahri et le Wydadi Bakr El-Hilali. Mais malgré autant de talent d’une jeunesse appelée à la rescousse, l’équation à plusieurs inconnues qui se pose du coup à Gerets, n’est pas pour autant résolue. Cela fait par rapport aux 23 convoqués initialement, une dizaine de contre-temps en guise de changements. Une véritable poisse qu’on vous dit!
Younès Belhanda qui traîne une élongation tout en étant présent à Marrakech, ne sera pas de la partie, Barrada sorti à la mi-temps lors de son match contre le Betis Séville est incertain et Jamal Allioui le SDF de service de cette sélection vient de se gripper. Pour l’Eclopé en chef, la situation présente, relève du véritable casse-tête puisque toutes ses données de départ ont été faussées chemin faisant.
D’un autre côté, si l’on se met à «jauger» le vis-à-vis d’en face, on se rend compte que l’on ne perd guère au change. Les Etalons se présenteraient sans leur coach le Portugais Paulo Duarte, limogé par le président de la Fédération burkinabé de football (FBF) Zambédé Théodore Sawadogo en personne, il y a de cela une semaine. Aux dernières nouvelles, le «Mourinho africain» à la tête des Etalons depuis 2008 serait présent à Marrakech, car son contrat étant effectif jusqu’à la fin mars. Mais il ne les driverait pas. Il était parvenu par deux fois à les qualifier à la CAN, mais il avait lamentablement raté les deux évènements. A la dernière, il avait encaissé six buts n’en rendant que deux en s’inclinant trois fois, devant l’Angola 2-1, la Côte d’Ivoire 2-0 et le Soudan 2-1.
Un moindre mal, pour nos Eclopés de l’Atlas désireux de se refaire une santé par ces temps où blessures et maladie sont de circonstance.