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"Avec ses paysages magnifiques et son atmosphère envoûtante, Tanger recèle une ode captivante à la croisée des cultures, idéale pour accueillir les festivités du jazz", a déclaré l'artiste américain lors d'une conférence de presse tenue la veille de la Journée internationale du jazz.
Évoquant la fusion entre le gnawa et le jazz, l'artiste a relevé que le gnawa est une musique profondément spirituelle, qui s'inspire des racines africaines avec ses résonances uniques, notant que la technique du Slap, qu'il pensait issue des années 60, a été utilisée bien avant dans le "tagnaouit", à travers les mouvements percussifs sur le guembri.
De son côté, le sous-directeur général pour la culture à l’UNESCO, Ernesto Ottone Ramirez, a affirmé, dans une déclaration à la presse, que le choix de Tanger comme ville hôte était évident, puisque la ville a une relation spéciale et historique avec le jazz, notamment à travers la fusion avec la musique locale, comme le gnawa.
Il a, par ailleurs, salué le soutien du ministère de la Culture, de la Jeunesse et de la Communication pour cet événement mondial, placé sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI.
Pour sa part, le directeur des arts au ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Hicham Abkari, a mis en avant l'impact positif de la tenue de la Journée internationale du jazz à Tanger, notant que ce choix reflète le développement culturel que connaît la ville, qui recèle des infrastructures d'envergure.
"Retransmises en ligne, les festivités touchent plus de 100 millions de spectateurs dans le monde, ce qui permettra de mettre en lumière la ville et partant de renforcer sa réputation internationale en tant que ville hôte de grands événements", a-t-il dit.
Quant au célèbre artiste et icône du jazz, Herbie Hancock, il s'est félicité de l'organisation de cet événement mondial à Tanger, une ville iconique de la culture du jazz et de la musique fusion, assurant que cette 1ère édition en Afrique restera gravée dans les mémoires.
Dans un mot de circonstance publié sur le site de l'UNESCO, la directrice générale de l'organisation, Audrey Azoulay, a indiqué que "par sa désignation comme ville-hôte mondiale de la Journée internationale du jazz 2024, Tanger devient la toute première ville du continent africain à être la figure de proue de la Journée internationale du jazz, la plus vaste et la plus prestigieuse manifestation mondiale dédiée au jazz".
Organisées par l'UNESCO et le Herbie Hancock Institute of Jazz, avec le soutien du ministère de la Culture, de la Jeunesse et de la Communication, en partenariat avec la commune de Tanger, les festivités du "Jazz day" ont mis en lumière l’héritage jazzistique de Tanger, ainsi que les liens culturels et artistiques unissant le Maroc, l'Europe et l'Afrique.
Dans ce cadre, des activités éducatives ont été organisées au profit des élèves de tous âges, mettant en avant la musique gnaoua et son lien avec le jazz, en plus de conférences sur l'histoire du jazz et son influence à Tanger.
Le grand concert mondial a été organisé au Palais des arts et de la culture, nouvel emblème architectural de Tanger, et diffusé sur YouTube, Facebook et les sites web des Nations unies et de l'UNESCO, afin de pouvoir être suivi par des millions de personnes à travers le monde.
Selon l'UNESCO, la Journée internationale du jazz touche chaque année plus de 2 milliards de personnes sur tous les continents, grâce à des programmes pédagogiques, des spectacles et des activités de sensibilisation des communautés.