-
SM le Roi félicite les Présidents de Corée, d’Irak et d’Allemagne à l'occasion des fêtes nationales de leurs pays
-
Le Groupe socialiste-Opposition ittihadie à la Chambre des représentants interpelle le gouvernement au sujet du plan préconisé pour le renforcement de l’Etat social
-
Pour le think tank britannique, MENAF: Le plan d’autonomie représente la proposition "la plus crédible et la plus largement approuvée"
-
En application des Hautes Instructions Royales, des aides financières aux familles pour réhabiliter les habitations sinistrées
-
Revoir la date de début de l’année fiscale, renforcer le contrôle des finances publiques par le Parlement…
L’appel de la FDT et de la CDT vient, de ce fait, à point nommé. Ce dimanche 31 mars matin, la Place Bab Al Had devra accueillir des milliers de Marocaines et de Marocains en réaction à cet appel conjoint des deux centrales syndicales.
L’initiative bénéficie d’ores et déjà de l’adhésion de différentes parties dont des syndicats, des organisations œuvrant pour les droits humains, de la société civile et des forces vives du pays.
Dans ce cadre, la secrétaire générale du Parti socialiste unifié (PSU), Nabila Mounib, a déclaré que le soutien de son parti à cette action militante est un appel pour tous les Marocains et les militants à protester contre la politique du gouvernement qui, au lieu d’opter pour une approche sociale, a préféré la répression pour faire face et interdire toute forme de protestation, muselant ainsi les grévistes, les militants et la classe ouvrière et portant ainsi atteinte à leurs droits les plus légitimes.
Tout en affirmant sa présence à cette Marche, elle a tenu à souligner que la situation est marquée par une tension sociale sans précédent et que le gouvernement ne dispose pas de vision ou stratégie claire pour faire face à cette crise appelée à s’accentuer, puisque le Maroc est surendetté et connaît un déficit budgétaire ayant atteint un niveau alarmant.
Pour sa part, le secrétaire général du Parti travailliste, Abdelkrim Benatik, a déclaré que la situation actuelle exige la constitution d’un front national pour la défense des droits et acquis des Marocains.
Il fait savoir aussi que l’approche que le gouvernement est censé adopter est celle de procéder à des réformes prioritaires et profondes au niveau fiscal et l’instauration d’une taxe sur la richesse et non de porter atteinte au niveau de vie des couches les plus démunies à travers des hausses successives des prix des produits de première nécessité et partant à leur pouvoir d’achat.
Face à la politique d’un gouvernement qui ne fait que dans la prise de décisions unilatérales et qui a réussi à vider le dialogue social de sa substance, la classe ouvrière se trouve contrainte de manifester son mécontentement par tous les moyens légaux garantis par la constitution et les Conventions internationales.
Par ailleurs, le secrétaire général du Parti de l’avant-garde démocratique et socialiste, Abderrahmane Benamrou, a souligné que son parti et les autres formations politiques ont publié un communiqué commun affirmant leur soutien total à cette marche. Tout en indiquant que les revendications de la classe ouvrière sont légitimes, il a fait savoir que de telles actions ont pour objectif d’unir les rangs en vue de répondre aux attentes des citoyens marocains.