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En effectuant des études ADN sur des fossiles de mammouths du nord de l’Eurasie et d’Amérique du Nord, des chercheurs suédois et britanniques sont arrivés à la conclusion que ce sont les changements climatiques et non les hommes qui seraient responsables de leur déclin. Les données récoltées démontrent également que le début de ce déclin s’est produit beaucoup plus tôt que ce qui avait été établi à ce jour.
L’analyse génétique montre qu’il y a 10.000 ans, la surface de la terre a vu son histoire démographique considérablement impactée par les changements climatiques. A l’origine, les mammouths étaient parfaitement adaptés à leur milieu, un environnement froid constitué d’un climat semi-aride. Mais, il y a environ 120.000 ans, la population de ces grands herbivores a brutalement décliné en parallèle à l’observation d’un réchauffement du climat. C’est ce qu’expliquent aujourd’hui les chercheurs : "Nous avons constaté que la période chaude d’il y a quelque 120.000 ans a provoqué un déclin et une fragmentation des populations, conforme à ce que nous pouvions attendre pour des espèces adaptées au froid, comme le mammouth laineux".
Cette fragmentation des populations aurait conduit au développement en Europe, d’un type distinct de mammouth, un type qui a disparu durant la seconde période glaciaire, "Il apparaît que les changements environnementaux ont joué un rôle important dans l'histoire démographique du mammouth laineux, les périodes chaudes limitant son habitat et les périodes froides conduisant à l'expansion de la population", ont conclu les chercheurs.
Les tous derniers mammouths présents sur Terre ont disparu il y a maintenant 10.000 ans.