-
« The Times » : Le Marocain Hamza Igamane, "une star" en pleine ascension
-
Le 2e Championnat arabe professionnel de golf à El Jadida
-
Mohamed Bencherifa, nouvel entraîneur du MAT
-
Deuxième édition des «Foulées féminines de la victoire» à Zagora
-
Coupe du Trône de full-contact: La ligue du Gharb hommes et la Ligue de Casablanca-Settat dames remportent le titre
Flash-back. Le WAC qui se fait éliminer. On y trouve de bonnes raisons de nous lamenter, sans pour autant aller jusqu’à essayer de toucher du doigt l’origine du problème. La cause est toute trouvée. C’est «un arbitre scandaleusement partial et un adversaire «honteusement corrupteur». Maintenant que le miracle s’est produit et que le WAC, éliminé sur le terrain, se voit proposer une chance inouïe de se retrouver en phase des poules, il n’y a sûrement pas lieu de chercher à bomber le torse. Certes, on devrait éprouver un contentement somme toute légitime, surtout si l’on arrive, avec le Raja qui a déjà obtenu son ticket, à avoir deux clubs marocains aux côtés du gotha footballistique du continent, mais, à vrai dire, il n’y a pas de quoi être fier. Le Wydad avait toutes les possibilités d’assurer sa qualification depuis Casablanca si ses joueurs n’avaient fait preuve d’une maladresse déconcertante. A Lubumbashi, le risque était grand. Et ce qui devait arriver arriva. A Casa, et un peu partout au Maroc, on était consterné. Scandalisé plutôt. Nous croyions savoir que les deux buts encaissés n’étaient pas valables, que le TP Mazembé avait tout manigancé et que l’arbitre avait tout arrangé. Pour notre malheur, on a eu droit aux images. Les deux buts étaient des plus valables. Il n’y avait rien à dire. C’est plutôt la fin du match qui a été houleuse. Avec un Mssasi qui crache sur l’arbitre et un Myaghri fou furieux. La honte quand on entend une voix congolaise commentant les tristes images parler de «barbarie qui n’épargne même pas les femmes», une journaliste ayant été prise à partie. Le coach Fakherdine, lui, avait réussi à se faire expulser bien avant. Cela pourrait arriver, mais c’est sa déclaration qui a fait le plus de mal quand il a expliqué son refus de trouver place dans les tribunes par sa «peur de servir de casse-croûte au public».
Espérons que Lefriekh, ce brave garçon qui a le sens de l’humour n’est pas allé puiser dans ce registre de caniveau qu’utilise un certain public quand il s’en prend à quelque joueur issu d’un pays situé un peu plus au Sud dans le continent. Si tel n’est pas le cas, ce serait pour le moins gravissime. Le Français Blanc a trop peu enduré pour beaucoup moins que cela.
On regrette par ailleurs que l’on n’ait pas eu d’images marocaines. On regrette que les confrères de la presse écrite présents sur place n’aient pas vu ce que la télé congolaise a zoomé et «rezoomé». Mais peut-on être objectif quand on a bénéficié d’une prise en charge complète, argent de poche compris, le tout aux frais du club concerné? Commençons par cela avant de pouvoir parler de quelque éthique ou déontologie.
C’est tout de même un WAC qui s’en tire à bon compte, même avec l’entraîneur et un joueur suspendu et quelques milliers de dollars à verser. Mais c’est à un autre Wydad que nous aspirons. Un autre Raja. Et un autre public. C’est à partir de là que l’on pourrait rêver à un autre football.
N’oublions pas que la Raja avait fait «mieux» avec ses Metoualli, Zerouali, Belmmalem, et autres Salhi. La Fédération nationale n’a pourtant pas bougé le petit doigt, comme si elle n’était pas concernée. Elle est tenue de rester dans la même logique stupide que le Wydad. En attendant, c’est l’image de notre football qui en prend un sacré coup.