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Alertée par les services algériens de la visite au Maroc que le chef de la diplomatie angolaise devait effectuer le lundi 19 juin, la direction du Polisario s’est vu intimer l’ordre d'envoyer Mohamed Salem Ould Salek à la rescousse. Vraisemblablement, Alger craignait que la visite du ministre angolais des Relations extérieures n'influence la position que ce pays, traditionnellement hostile à l'intégrité territoriale du Maroc, pourrait prendre durant le sommet de l'UA à Addis Abeba.
Répondant à toutes les tentatives déployées par Ould Salek pour le convaincre de reporter sa visite, George Rebelo Pinto Chikoti, a déclaré : «Nul ne peut me dicter ma conduite».
Mais pour ne pas dévier de leurs habitudes de qualifier leurs défaites de victoire, les communicateurs de Rabouni et du Club des Pins, à Alger, ont fait accroire que la rencontre de leur émissaire avec le chef de la diplomatie angolaise était une réussite.
Pour convaincre leur propre opinion publique d’une hypothétique victoire et lui dissimuler l'échec cuisant que devait représenter cette première visite au Maroc d'un haut responsable angolais, après 26 ans de malentendus avec le Royaume, ils n’ont pas hésité à sortir de leurs archives des déclarations datant de la guerre d’indépendance de ce pays africain et dans lesquelles ses responsables évoquaient leur «position de principe» sur le différend saharien.
Si Rabat et Luanda ne sont jamais allés jusqu'à la rupture, leurs relations étaient froides. «Les deux pays gardent des relations depuis les années soixante (…) période au cours de laquelle le Maroc a contribué à la lutte pour l’indépendance de l’Angola et pour la paix», a déclaré lundi dernier à Rabat, le ministre angolais lors du point de presse tenu à l’issue de sa rencontre avec son homologue marocain, Nacer Bourita.
«Aujourd’hui, le Maroc est disposé à coopérer non seulement avec l’Angola sur toutes les questions que nous avons traitées, mais aussi avec l'ensemble du continent africain au service de la paix», a indiqué George Rebelo Pinto Chikoti, notant que le retour du Royaume au sein de sa famille institutionnelle africaine «a marqué une étape qui doit être considérée par tous les pays, y compris le nôtre, qui pendant très longtemps avait un point de vue différent».
Le Maroc, dont les efforts pour trouver une issue au dossier du Sahara ont été salués par le ministre angolais qui espère que sa visite contribuera à réchauffer les relations bilatérales.
Signature de deux accords
Les accords ont été signés par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nacer Bourita, et son homologue angolais, George Rebelo Pinto Chikoti.
S’exprimant lors d’un point de presse, le chef de la diplomatie angolaise a qualifié de «progrès considérable» la signature de ces deux accords, notant que les deux pays «ont décidé de regarder vers l’avenir dans une perspective de coopération gagnant-gagnant».
George Rebelo Pinto Chikoti a aussi assuré que son pays demeure ouvert à des investissements marocains.
De son côté, Nacer Bourita a fait savoir qu'il a été convenu de tenir la réunion de la commission mixte maroco-angolaise l'année prochaine qui ne manquera pas de donner une forte impulsion à la coopération bilatérale et préparer d'autres échéances plus importantes.