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"Mes compliments à notre équipe!", a confié à l'AFP Zuzana Bicikova, étudiante de Jablonec (nord-ouest). "Nos joueurs m'ont surpris, ils ont laissé toutes leurs forces sur le terrain", ajoutait la jeune Tchèque, visage bariolé du bleu-rouge-blanc.
"Hosi dekujem" ("Merci les gars"), pouvait-on entendre sur la Place de la Vielle Ville, longtemps encore après le coup de sifflet final.
"Je suis très fière d'eux", a encore dit Zuzana, très émue.
De son côté, le Praguois Lukas Danek appréciait le jeu des Tchèques "surtout au cours de la première période".
"Dommage qu'on ait encaissé un but. Et dommage que Rosicky n'ait pas pu jouer", a-t-il dit avant de quitter la "fan zone", équipée de plusieurs écrans géants.
Des milliers de supporteurs avaient afflué depuis la fin de l'après-midi sur la Place de la Vielle Ville, aux sons d'un concert rock. "My to Euro stejne vyhrajem!" (Nous allons gagner cet Euro!), Cesi, Cesi" (Les Tchèques, les Tchèques)", criaient-ils inlassablement, depuis le début de la partie.
"Ce n'est que du foot"
Beaucoup d'étrangers, notamment Allemands, Autrichiens, Irlandais et Norvégiens, souvent maquillés aux couleurs tchèques, s'étaient aussi mêlés aux supporteurs locaux, dont le jeune Allemand David Parkman: "Attention, il faut bien marquer Cristiano Ronaldo", prophétisait-il, avant le coup d'envoi.
Jeudi matin, la presse locale évaluait la valeur de la vedette lusitanienne à 90 millions d'euros, soit plus que celui de... l'ensemble de l'équipe tchèque (70,2 millions d'euros).
"Kdo neskace neni Cech, hop, hop, hop", ("Qui ne saute pas n'est pas Tchèque"), scandaient aussi les supporteurs.
La foule s'est tue à la 79e minute, après le but marqué par... Cristiano Ronaldo.
Les nombreux restaurants et bars sportifs du centre de la capitale tchèque étaient aussi envahis.
"Les Portugais sont favoris, au niveau technique, c'est sûr, vous avez vu Ronaldo, sur une action il peut finir le match", analysait au terme de la première période Bernard Rogeaux, un touriste français de Boulogne-sur-Mer.
Venu à Prague avec un groupe de ses amis de plusieurs régions de la France, ce quinquagénaire regardait ce quart de finale dans la très typique brasserie locale "U Sumavy", en savourant le vin rouge du pays.
"Il me semble que l'équipe du Portugal a pris un peu d'ascendant notamment sur la maîtrise du ballon et sur la pression exercée sur l'équipe tchèque", ajoutait à ses côtés Frédéric Sarre, venu de Limoges.
"Rendez-vous ici samedi soir, pour le France-Espagne", souriait-il.
Le serveur de cette brasserie, Jiri Chrudimsky, restait serein: "La qualification aux quarts constitue déjà un succès pour les Tchèques. Ce n'est que du foot, ce n'est pas la guerre", affirmait-il, avec un large sourire.