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Mais pas question pour lui, du moins selon ses premières sorties médiatiques, de toucher aux dossiers brûlants de ce département dont la presse a fait écho et dont le PJD et ses organes de presse à l’époque du gouvernement sortant faisaient leur cheval de bataille. Le dossier brûlant se rapporte à l’Association des œuvres sociales du département qui a traversé une zone d’ombre lors de la fusion du département des Transports et celui de l’Equipement en 2009. On a assisté alors au versement du compte de l'AOSMT dans celui de la FOSTP sans assemblée des membres ni élection d'un nouveau bureau. De même, le clientélisme et le copinage partisan ont prévalu lors de l’attribution des crédits ou des logements sociaux ou encore lors de la cession de la buvette et du service de la restauration dans des circonstances loin de toute transparence.
Le nouveau ministre de l’Equipement et des Transports fermera-t-il les yeux sur la gestion du Centre national d’essais et d’homologation ou encore sur le service des permis de conduire ? Osera-t-il lancer une enquête sur les malversations qu’a connues le compte Segma qui a, pour beaucoup d’observateurs au sein du département, servi de caisse noire, voire de budget électoral ? Tant de questions qui ne constituent que l’arbre d’une forêt d’irrégularités et de dilapidations dans le département d’Aziz Rabbah à l’époque de son prédécesseur. Le nouveau ministre qui « ne veut pas revenir sur le passé » doit savoir que pour aller de l’avant, il faut assainir et le passé et le présent.
Une mauvaise barque ne mène nulle part. Il promet des décisions rapides au sujet de plusieurs dossiers, mais pas d’inspection ni campagne d’assainissement contre la prévarication dans son département. Le ministre Rabbah doit savoir que l’intérêt des citoyens et du pays passe avant toute solidarité gouvernementale et toute immunité quelles qu’elles soient.
Ahmed Zaidi, président du Groupe socialiste à la Chambre des représentants l’a rappelé lors de son intervention concernant le débat sur la déclaration gouvernementale. Il a demandé au chef du gouvernement s’il est en mesure d’ouvrir des enquêtes et d’initier des poursuites judiciaires au sujet des prévarications et des détournements de deniers publics qu’ont connus plusieurs départements. L’impunité ne doit plus avoir de place dans un Maroc qui se veut démocratique et où la loi et le droit sont au-dessus de tous.