-
Pour la consolidation des liens avec les nouvelles générations des MRE: La SNRT met en lumière l'apport de ses solutions digitales innovantes
-
Colloque sur la création de la culture et la réalisation du développement territorial durable
-
Cinq nouveaux sites africains inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO
-
Coup d’envoi à Tendrara de la 5ème édition du Festival des nomades
En effet, Majda Benjelloun a fait montre d’un esprit d’observation digne d’un chercheur, pour déceler les points forts et les points faibles de ce métier qui reste du domaine de l’amateurisme. Pour elle, les choses devaient absolument évoluer et c’est pour cela qu’elle a pris beaucoup de temps avant de se lancer dans cette aventure et créer sa propre entreprise.
Une entreprise ? Pourquoi pas surtout en ces temps où l’on encourage l’artisanat qui constitue, le socle de l’activité des Neggafates. Les costumes, le henné, les babouches et autres habits ne font-ils pas partie de notre artisanat ? A cet artisanat, « Le Palais de la mariée » rend hommage tous les jours, car la mariée doit alterner plusieurs costumes reflétant les traditions vestimentaires de plusieurs régions. Et ce n’est pas tout, dans cette entreprise, rien n’est laissé au hasard car en plus de l’habillage de la mariée, on s’occupe aussi du henné et de tout le reste. Les Nakkachates, les Hannayates et autres intervenantes font partie de l’équipe de Majda Benjelloun et de son personnel.
Aujourd’hui, « Le Palais de la mariée » est aussi connu que demandé. Ce ne sont certes pas les Neggafates qui manquent mais c’est l’approche professionnelle qui faisait défaut. Avec Majda et son équipe cette activité, est devenue une profession à part entière.