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Après l’enlèvement de Mehdi Ben Barka à Paris, il devient l’avocat de la famille, ce qui lui coûte l’interdiction de regagner le Maroc son pays natal : l’accusé principal dans l’affaire Ben Barka n’est autre que le sanguinaire Oufkir, ministre de l’Intérieur de Hassan II.
Il faut signaler que Maurice Buttin refuse de bénéficier d’une retraite confortable, simplement parce qu’il veut défendre à vie devant la justice l’affaire Ben Barka.
Le célèbre avocat au barreau de Paris a adressé le 22 décembre cette lettre au camarade Abdellatif Jebbrou qui venait d’être honoré du grand Prix de la presse.
“Mon cher Abdellatif,
J’espère que tu as bien reçu mes lettres des 20 septembre et 15 novembre derniers. Quoi qu’il en soit, la lecture de « Libération » (Maroc) du 14 décembre – que je reçois, groupé, en retard – m’apprend que tu as été récompensé le 12, à Rabat, par la remise du grand Prix national de la presse, pour tes « 50 ans de carrière d’écriture, d’analyse et de journalisme militant ».
Voilà une décision dont je suis très heureux pour toi, car fort justement méritée, et je ne veux pas me priver de me joindre à tous ceux qui t’ont adressé leurs sincères félicitations. Ton épouse et tes enfants ont dû être très fiers de cette récompense !
J’espère que nous aurons l’occasion un de ces jours de fêter ce Prix, lors d’un séjour à Rabat, à moins que tu ne passes un de ces jours aussi à Paris, avec ton épouse.
Figure-toi que le même jour, pur hasard, je recevais des mains du nouveau président du Sénat, Jean-Pierre Bel, un camarade socialiste, le 19ème Prix des droits de l’Homme qui m’avait été décerné, peu auparavant par l’Association « Nouveaux Droits de l’Homme » (NDH), tant pour mon livre « Ben Barka, Hassan II, De Gaulle, ce que je sais d’eux », que pour toute ma carrière judiciaire et politique au service des droits de l’Homme !
A la veille des fêtes de Noël et de Nouvel An, je t’adresse, ainsi qu’à tous les tiens, tous mes meilleurs vœux : santé, travail, et surtout beaucoup de joies et de bonheur en 2012 !
Avec toute mon amitié et mon meilleur souvenir à ton épouse. La mienne se joint à moi”.