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« La reconnaissance de l'Etat de Palestine est une option à laquelle nous réfléchissons actuellement avec nos partenaires européens, dans l'optique de créer un horizon politique à même de relancer le processus de paix », avait déclaré l'ambassadeur de France à l'ONU, Gérard Araud lors d’une réunion du Conseil de sécurité.
De son côté, le Président Sarkozy a été aussi clair dans ce sens en recevant jeudi dernier le Président de l’Autorité palestinienne. Il a exprimé clairement son soutien aux efforts visant la création d'un Etat palestinien, et la volonté de la France de travailler avec l'Autorité palestinienne à la préparation d'une conférence des donateurs que la France se dit prête à accueillir en juin.
Certains observateurs avisés pensent que ce processus de reconnaissance a été déjà entamé et que son annonce est une question de jours. Même si le Président de l'Autorité palestinienne, semble-t-il, est prêt à demander à l'Assemblée générale de l'ONU une reconnaissance d’un Etat en Cisjordanie et à Gaza, occupés par Israël depuis 1967.
Mahmoud Abbas a également précisé que cette reconnaissance ne serait en aucun cas un obstacle aux négociations avec Israël. Ce qui est sûr, c’est que l’Europe et l’Occident en général ne peuvent plus se targuer d’être aux côtés des peuples opprimés de la région, de condamner les dictatures, mais de faire la sourde oreille sur les exactions d’Israël et ses agressions contre le peuple palestinien. Il est temps de relancer ce processus de paix afin de permettre la création d’un Etat palestinien légitime. Mais ce qui est sûr aussi, c’est que cette reconnaissance (éventuelle) et cette nouvelle relance de la paix auront des détracteurs des deux bords. Les extrémistes des deux côtés dresseront des obstacles partout, à commencer par l’intensification de la violence et la construction de nouvelles colonies en terre palestinienne.
Certes l’initiative de Sarkozy qui prend de court les Américains est fondée sur des raisons en vue de préparer les présidentielles françaises, mais elle reste louable dans la mesure où elle permettrait l’amorce d’un nouveau processus de négociations plus juste, plus démocratique et surtout fructueux. Reste le conflit palestino-palestinien entre Hamas et le Fatah qui doit être résolu afin de renforcer le front national intérieur palestinien. Une réconciliation Hamas-Fatah indispensable pour tout processus de paix ou reconnaissance internationale. Nicolas Sarkozy a souligné son soutien à toutes les initiatives qui permettraient aux Palestiniens de se réconcilier.