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L’organisation, qui compte des sections dans plusieurs capitales européennes, a rappelé, dans des correspondances adressées à plusieurs instances et hautes juridictions spécialisées dans les crimes contre l’humanité en Espagne, que Brahim Ghali est poursuivi devant la justice espagnole dans le cadre d’affaires de torture, de viol et de disparition forcée.
Un communiqué parvenu à la MAP indique que les conseillers juridiques de l’organisation ont interpellé les instances politiques et judiciaires espagnoles afin de leur rappeler que le chef des séparatistes, qui devrait assister à une conférence les 18 et 19 novembre dans la région de la Catalogne, est recherché par la justice espagnole.
Le communiqué a appelé, dans le même sens, l’ensemble des instances concernées à œuvrer pour que cet individu réponde devant la justice espagnole des crimes perpétrés dans les camps de Lahmada sur le territoire algérien et qui peuvent être considérés, selon l’organisation, comme des crimes de guerre.
Le nouveau chef du Polisario a, en effet, saisi l’occasion de la tenue prévue d’une conférence à Barcelone par une certaine «Coordination européenne » pour la solidarité avec le Front sahraoui, pour laisser fuiter son intention de se rendre en Espagne, avec l’arrière-pensée de tester les autorités judiciaires de ce pays où il est poursuivi depuis 2008 par l’Audience nationale espagnole, la plus haute juridiction pénale du pays. Et les charges qui sont retenues contre lui sont loin d’être minces : torture, disparitions forcées, détention illégale et graves violations des droits de l’Homme… autant de crimes commis dans les camps de Tindouf sous ses ordres.
Au temps où il occupait le poste de représentant du Polisario à Madrid, il avait été cité à comparaître par l’Audience nationale pour répondre de ces forfaits commis entre 1976 et 1989, mais il ne s’était pas présenté devant l’Audience nationale qui est habilitée à statuer sur des crimes commis en dehors du territoire espagnol en vertu de la loi de la compétence universelle.
Le juge Pablo Ruz a néanmoins entendu les victimes. Celles-ci ont présenté au magistrat des témoignages bouleversants sur les abus et violations commis dans les camps de Tindouf contre des dizaines, voire des centaines de prisonniers sahraouis, dont le sort de certains est toujours inconnu. De fait, les médecins qui les ont examinés ont confirmé des traces de tortures et de sévices.
Suite à ces démêlés judiciaires en Espagne, Brahim Ghali a été quasiment exfiltré, au cours de la même année de 2008, vers Alger où il occupera le poste d’ambassadeur. Il y restera jusqu’à la mort de son prédécesseur Mohammed Abdelaziz et sa désignation à la tête du Polisario à l’instigation d’Alger.
La justice espagnole avait, entre-temps, lancé un mandat d’arrêt contre lui. Devenu chef du Polisario, il est en train de vouloir faire table rase de cet épisode embarrassant en faisant part de son intention de se rendre en Espagne. La justice espagnole fera-t-elle de même ?