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Selon le compte rendu de la réunion du Conseil des ministres publié sur le site de la Moncloa, cet accord «répond à la préoccupation que l’Espagne et le Maroc partagent concernant l’ampleur des phénomènes de délinquance et les défis que représentent pour la sécurité le trafic des personnes, le terrorisme, le trafic de drogues et les nouvelles formes de la délinquance transnationale organisée».
Cet accord régit les aspects les plus importants dans le domaine de la coopération et spécifie les délits sur lesquels portera cette collaboration, précise le gouvernement espagnol, notant que parmi les thèmes les plus importants de cet accord figurent la lutte contre le crime organisé, avec une référence spécifique au terrorisme, ainsi que la collaboration dans les opérations et investigations sur les différents types d’infractions.
Le texte définit les conditions pour procéder à l’échange d’informations entre les deux pays, de même qu’il souligne les garanties pour la protection de la confidentialité et l’usage de l’information en vertu des législations nationales respectives du Maroc et de l’Espagne.
En outre, l’accord stipule que les deux pays peuvent, si nécessaire, mettre en place une commission mixte pour développer et évaluer la coopération régie par ce texte, poursuit le gouvernement, soulignant que l’application de cet accord n’affectera pas les questions relatives à la prestation de l’assistance judiciaire dans les affaires pénales et à l’extradition.
L’accord détermine aussi les organes compétents pour sa mise en application, conclut la même source.
Par ailleurs, et dans le cadre de la lutte contre la criminalité, la Gendarmerie Royale a démantelé une filière spécialisée dans l'émigration clandestine vers l'Europe via la Libye, ainsi que dans les séquestrations de candidats, les extorsions de fonds, les opérations financières illicites et le blanchiment d’argent, indique vendredi un communiqué de la Gendarmerie Royale.
Cette affaire a été déclenchée au mois de septembre 2017, après l’interpellation par la Gendarmerie Royale de Béni Mellal de deux passeurs de l’émigration clandestine, précise la même source, tout en notant que les investigations entreprises ont révélé l'implication d'un réseau important à l'échelle nationale et internationale.
Sur instructions du procureur général de Béni Mellal, l'enquête confiée à la Brigade nationale de la Gendarmerie Royale a permis l’interpellation de cinq individus dont une personne jouait le rôle d'intermédiaire entre les organisateurs principaux et les candidats à l'émigration clandestine.
Elle a révélé également l'implication d'un réseau de transactions financières illicites qui procédait à la collecte de fonds auprès des candidats et les transférait via le système "Haouala" vers la Libye au profit des réseaux de passeurs vers l'Italie, relève le communiqué, ajoutant que le total des transactions financières depuis 2015 s’élève à 3.000 opérations portant sur des sommes allant de 500 DH à 100.000 DH.