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Le président de la Commission des sélections nationales et vice-président de la FRMF, Noureddine Bouchehati, avait été le premier à faire part de l’intention des membres fédéraux de mettre un terme au contrat de Fakhir, suite à la modique prestation du Onze national aux phases finales du CHAN qui se poursuit au Rwanda.
C’était d’ailleurs la seule échéance inscrite dans le calendrier de cette équipe dite A’ et tous les espoirs étaient fondés sur cette sélection qui pariait de faire mieux que sa précédente lors du CHAN sud-africain où le parcours s’était arrêté au stade des quarts de finale.
Il est vrai que les fédéraux ont cherché à afficher des ambitions mesurées, logiques plus exactement, en demandant à M’Hamed Fakhir et à son groupe de viser les quarts voire les demi-finales du tournoi. Sauf que le sélectionneur en question a voulu faire mieux, allant jusqu’à parler de consécration. Résultat des courses : un ratage tonitruant ; un petit tour et puis s’en va et la victoire par 4 à 1 devant un Rwanda complètement remanié ne peut en aucun cas plaider à l’avantage de cette équipe des locaux.
M’Hamed Fakhir, qui a cru détenir la formule salvatrice après que l’équipe a dominé les éliminatoires du CHAN au Maroc et en Tunisie, a vite déchanté mais il s’est efforcé de trouver des excuses à cette déroute, en faisant endosser une grande part de responsabilité à l’autre. L’autre, le Fédération s’entend, qui, selon Fakhir, n’a pas pu trouver des sparring-partners à l’équipe des locaux en vue de préparer comme il se doit cette échéance. Des propos aussitôt réfutés par le responsable des sélections en rétorquant que tous les moyens avaient été mis à la disposition de Fakhir et de son staff et que c’est le sélectionneur qui ne s’était pas montré chaud à l’idée de matches tests.
Autre point qui a soulevé un tollé de critiques à l’encontre de M’Hamed Fakhir est le choix des joueurs qu’il avait retenus pour cette compétition. D’aucuns ne sont pas allés avec le dos de la cuillère pour fustiger une sélection dépêchée à une échéance continentale alors qu’elle compte dans ses rangs des blessés, cas de Karrouchi et de Mouaoui, ou encore des joueurs en manque de compétition.
Seul Fakhir peut apporter des éléments de réponse aux interrogations des observateurs et de l’opinion publique. Ce qui est sûr, c’est que le silence radio prévaudra de nouveau pour passer à autre chose comme si de rien n’était.
La page Fakhir tournée et bien avant elle, il y avait le limogeage de Hassan Benabicha qui n’était pas parvenu à qualifier les Olympiques aux JO de Rio pour que tous les regards soient braqués désormais sur l’équipe première de Badou Zaki attendue au mois de mars pour donner la réplique, en deux temps, au Cap-Vert pour le compte des éliminatoires de la CAN 2017. Un match décisif au cours duquel Zaki jouera son avenir, car tout résultat compromettant les chances de qualification de l’EN à l’édition gabonaise devrait verser dans le sens de l’adage «jamais deux sans trois».