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"On ne peut jamais dire jamais, mais nous avons fait le maximum pour éliminer ce genre de comportements", estime le chef des Olympiens en observant avec "tristesse" les péripéties à la Fifa (Fédération internationale de football).
"J'ai connu le drame de de Salt Lake City. Je faisais partie de la commission d'enquête et nous avons vu des choses qui ne nous ont pas plu", se souvient Rogge, évoquant le plus grand scandale de corruption de l'histoire des JO qui avait entraîné l'exclusion d'une dizaine de membres achetés par la ville américaine pour obtenir les JO d'hiver de 2002.
Depuis lors, le CIO (Comité international olympique) a tenté de s'assainir et d'imposer des garde-fous pour éviter la tentation de ses membres, imposant des règles strictes lors des phases d'attribution des JO.
L'éthique sous strict contrôle
"Je ne donnerai pas de leçons. La Fifa est assez grande pour savoir ce qu'elle peut et doit faire mais il est clair que les nouvelles règles de candidature ont changé des choses". Echaudé par l'affaire Salt Lake, le CIO a en effet interdit aux membres de se rendre dans les villes candidates où les attendait en général une surenchère d'attentions.
Ce sont désormais les villes qui viennent à leur rencontre, lors d'un séminaire qui s'est déroulé il y a deux semaines à Lausanne pour 2018, "dans un univers réglementé et contrôlé", précise Rogge.
"Le fait d'avoir 100 à 120 votants diminue les chances de manipulation. Il est plus utile de corrompre quelqu'un dans un petit groupe. Mais c'est une constatation que la Fifa a fait elle-même", reprend le patron du CIO qui réunit son assemblée générale (plus de 100 membres) pour chaque décision d'importance quand la Fifa désigne les pays hôtes des Mondiaux à 18. Et étudie désormais l'élargissement de son quorum.
Individuellement, les membres du CIO ont également appris à s'autocensurer. Sous la menace d'une commission d'éthique qui a compté dans ses rangs l'ex-ministre de la justice français Robert Badinter et inclut aujourd'hui le magistrat de renom Guy Canivet, ils ne sont pas rares à déclarer des conflits d'intérêts et à refuser de prendre part aux votes.
Conflits d'intérêts
Le 6 juillet à Durban, le président de la Fédération internationale d'aviron Denis Oswald ne votera pas pour l'élection de 2018, engagé, par le biais de son institution, dans un important contrat de partenariat avec Samsung qui est également l'un des soutiens de la candidature de Pyeongchang.
De même, lors du vote pour l'exclusion du baseball et du softball du programme des JO, James Easton, patron d'une entreprise de battes de baseball, s'est auto exclu du scrutin.
"Le facteur humain existera toujours", reprend Jacques Rogge qui ne peut pas tout empêcher.
Samsung a ainsi initié puis soutenu la campagne de Pyeongchang, sans en être officiellement parrain. On comprend aisément que l'attribution des JO-2018 à Munich (Allemagne) ou Annecy (France) froisserait le géant sud-coréen qui se trouve être l'un des onze "top-ponsors" du CIO. "Techniquement, Samsung n'est pas parrain de la candidature", se défend Rogge. Tout comme Coca-Cola (autre gros parraineur du CIO) ne soutenait pas financièrement celle de Chicago pour 2016.)" Techniquement...