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"L’adoption par le Parlement européen de l’accord agricole Maroc-UE est un acte très important, qui ne constitue pas uniquement un feu vert à la commercialisation de produits agricoles, mais illustre la volonté de construire des relations solides et stables entre les deux parties", a-t-il dit dans une déclaration en marge du Forum international de l'alimentation et l'agriculture (17-19 janvier), organisé dans le cadre de la Semaine verte internationale de Berlin.
Luis Planas a qualifié de "très positive" cette adoption, formulant le souhait de voir le nouvel accord de pêche entre le Maroc et l’UE "suivre la même voie dans les semaines ou mois à venir". "Nous allons travailler activement dans ce sens", a affirmé le ministre espagnol.
Il convient de rappeler que le Parlement européen avait adopté, mercredi dernier en session plénière à Strasbourg, l'accord agricole UE-Maroc à 444 voix pour, 167 contre et 68 abstentions.
Intervenant dans le cadre de ce forum international, le ministre de l'Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Aziz Akhannouch, a, pour sa part, mis en avant le potentiel de la numérisation de l'agriculture marocaine et souligné les progrès significatifs réalisés par le Maroc dans ce domaine, notamment l'utilisation des images satellitaires, d'Internet et de la téléphonie mobile.
Il a, dans ce sens, rappelé l'engagement des autorités marocaines à mettre tout le potentiel de la numérisation au service du secteur agricole, tout en y garantissant l'accès des agriculteurs, notant que le recours à ces technologies requiert aussi des transformations structurelles dans ce secteur.
"Nous sommes ici pour discuter de la manière dont la numérisation peut être utilisée pour promouvoir une agriculture durable répondant aux besoins de la population, et nous espérons que les débats puissent déboucher sur des solutions intelligentes pour l'agriculture de demain", a déclaré le ministre à la MAP, en marge de ce forum en rappelant qu’au cours des deux dernières années, le Maroc a établi des statistiques générales sur l’agriculture (le Registre national de l’agriculture), qui fournit des informations complètes sur l’agriculture et dispose d’une infrastructure importante pour la numérisation du secteur agricole, notant que 99,8% des Marocains disposent d'un téléphone mobile et 70% des ménages ont accès à Internet.
La numérisation de l'agriculture figure parmi les priorités de la stratégie de son département, a-t-il dit, soulignant que l'étude menée par la Banque mondiale au Maroc sur la numérisation des agriculteurs encourage cette tendance et reconnaît l'existence d'un potentiel à cet égard.
Dans ce cadre, le ministre a souligné la nécessité de développer les technologies numériques pour améliorer l'accès aux marchés régionaux et internationaux et la transparence des marchés, réduire les coûts des transactions dans ce domaine et assurer un meilleur suivi de l'ensemble de la chaîne de valeur.