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Les U15 en stage de préparation à Maâmora
vendredi prochain à Gdansk (Pologne), une équipe très défensive qui présentera "un beau défi" pour son équipe.
La qualification n'a pas été aussi aisée que prévue
"C'était effectivement un match très difficile, dans lequel on avait en fait presque rien à gagner. Lors de la première période, on a trop gâché d'occasions de mettre les choses au clair.
Il nous a manqué, sur trois, quatre très, très bonnes occasions, l'instinct du tueur pour arriver
à 2 ou 3-0. Avec un coup de pied arrêté, le Danemark arrive à marquer. Après c'était plus difficile, on pense qu'un but peut nous éliminer. Mais dans la deuxième période, je pense qu'on a très bien contrôlé
la partie, ce qui montre qu'on a encore mûri."
Comment avez-vous trouvé les Danois?
"Le Danemark a joué avec calme. On avait parfois l'impression que le résultat leur était égal, alors qu'ils devaient gagner. Ils ne font presque rien en attaque. De temps à autre ils sortent, et ne sont pas tout à fait inoffensifs, mais ils ont surtout été très attentistes."
Quand le Portugal a pris la tête contre les Pays-Bas à Kharkiv et que le Danemark a égalisé, avez-vous douté ?
"C'était le premier match décisif, on pouvait sortir. Aussi fou que cela puisse paraître on pouvait être éliminé avec 6 points. Le pouls a un peu accéléré. Mais j'avais un plan, des mesures à prendre si le Danemark marquait. J'avais quand même le sentiment assez tôt que le Danemark n'était pas très organisé, que certaines choses (qu'ils tentaient) ne marchaient pas. Et on avait vraiment le contrôle de la balle avec Schweinsteiger et Özil. J'avais vraiment le sentiment qu'on arriverait encore à passer et à marquer un deuxième but. A partir de la 70e minute, on a pressé les Danois sur leurs seize mètres, parfois on aurait dit du handball."
A quel match vous attendez-vous en quart de finale, face à la Grèce ?
"Le quart de finale sera un match différent, même si les Grecs ont un jeu qui ressemble à celui du Danemark. C'est un adversaire dangereux. Personne ne les attendait vraiment. On pensait que la Russie était trop forte, jouait trop bien, qu'elle ne perdrait jamais ce match. Les Grecs, sur tout le tournoi, ont dû se créer 3 occasions, ils ont marqué 3 buts. Allez, peut-être 4 occasions... Mais ils sont très réalistes. Ils défendent très bien, se jettent sur tous les points chauds. Ils ont la peau dure et on se casse les dents sur eux comme sur du granit. Ce sera un beau défi à relever pour nous."
Pensez-vous encore pouvoir améliorer dans le jeu de l'équipe dans les jours à venir ?
"Il y a eu des enseignements (utiles) pendant ce match. On a parfois laissé trop d'espace au milieu et derrière. On aurait dû contrer le Danemark plus tôt, les gêner dans la construction. Là on peut s'améliorer, car la Grèce fera pareil, essayer constamment de ralentir le jeu. Dans la concrétisation des occasions aussi, on peut s'améliorer. Mais il y a 3 ou 4 ans, je ne suis pas sûr qu'on aurait gagné ce match."