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Ils sont donc six joueurs pour trois places, et personne n’est assuré de démarrer la demi-finale, aujourd’hui, contre l’Italie.
Löw a déjà prévenu ses joueurs, le passé ne pèsera pas lourd au moment de trancher.
“Mes décisions ne dépendent pas des résultats précédents, mais de ce dont on aura besoin au prochain match. Qu’il y ait ici ou là des changements par rapport au match contre la Grèce est envisageable”, a-t-il averti mardi en conférence de presse.
“Parfois il y a des moments où, en tant qu’entraîneur je vois un type de joueur dans la sélection, avec des qualités un peu différentes, et qui pourrait être utile face à une équipe comme la Grèce ou une équipe comme l’Italie”, a-t-il expliqué.
Prédiction hasardeuse
C’est pourquoi il avait opté pour Reus et Schürrle, deux joueurs à la pointe de vitesse redoutable, face à la Grèce, plutôt que Podolski et Müller, moins vifs, et pour Klose, plus technique et capable de jouer à une touche de balle, que Gomez, qui a plus un profil de renard des surfaces.
Personne n’ayant vu venir le chamboulement contre la Grèce, essayer de prévoir les choix de Joachim Löw est devenu extrêmement hasardeux.
Marco Reus a indubitablement marqué des points lors de la dernière rencontre, au cours de laquelle il a inscrit le 4e but, ce qui est moins vrai d’André Schürrle, intéressant sur certaines phases, mais qui a perdu beaucoup trop de ballons, surtout en deuxième période.
Müller et Podolski offriraient, pour leur part, davantage de garanties défensives, face à une Italie qui ne joue plus aussi frileusement que par le passé, et qui évolue régulièrement avec un milieu “en losange” et donc des joueurs excentrés.
Quant au poste d’avant-centre, Löw va-t-il encore se passer de Mario Gomez, co-meilleur marqueur du tournoi avec 3 buts?
Miroslav Klose a indubitablement contribué à fluidifier le jeu d’attaque contre la Grèce, et il connaît en outre très bien les défenseurs italiens, qu’il a “pratiqué” cette saison avec son club de la Lazio Rome.
Interrogé mardi pour savoir s’il allait débuter la rencontre, il a répondu : “Je pars de ce principe oui”, avant de se reprendre “en tout cas je me prépare pour ça”.
“On a deux super-attaquants et l’entraîneur a la chance, face à l’Italie, d’avoir ces atouts dans sa manche et on verra bien ce qu’il décide”, a-t-il ajouté avec beaucoup plus de diplomatie.