-
L'Europe doit s'adapter à un "changement de paradigme" du commerce mondial
-
Poursuivi pour tentative de coup d'Etat, Bolsonaro mobilise massivement ses partisans
-
Macron dit s'opposer "fermement aux déplacements de populations et à toute annexion" à Gaza et en Cisjordanie
-
En Cisjordanie et à Jérusalem, des Palestiniens en grève pour demander la fin de la guerre à Gaza
"Il est inacceptable, contre-productif et profondément inquiétant que deux membres du Parlement britannique, dans le cadre d'une délégation parlementaire en Israël, aient été interpellés et se soient vu refuser l'entrée par les autorités israéliennes", a tonné sur X et dans un communiqué de son ministère le chef de la diplomatie.
"J'ai fait clairement savoir à mes homologues au sein du gouvernement d'Israël que cela n'était pas une manière de traiter des parlementaires britanniques avec qui nous sommes en contact et à qui nous apportons notre soutien", a insisté M. Lammy.
Le ministre a rappelé que "le gouvernement du Royaume-Uni restait focalisé sur une reprise du cessez-le-feu et des négociations pour stopper l'effusion de sang, ainsi que sur la libération des otages et la fin du conflit dans la bande de Gaza".
Aucun détail supplémentaire n'a été dévoilé par la diplomatie britannique.
S'appuyant sur un communiqué du ministère israélien de l'Immigration cité par la télévision Sky News, The Guardian indique que les parlementaires sont deux femmes, Yuan Yang et Abtisam Mohamed, refoulées à l'aéroport Ben Gourion, proche de Tel-Aviv, car soupçonnées d'avoir voulu "documenter les activités des forces de sécurité (israéliennes) et diffuser une haine contre Israël".
Mercredi dernier, le sous-secrétaire d'Etat britannique aux Affaires étrangères Hamish Falconer, avait dénoncé l'élargissement d'opérations militaires d'Israël dans la bande de Gaza, se disant "profondément préoccupé" par la reprise des hostilités.
"La politique du gouvernement britannique et celle du gouvernement israélien diffèrent. Ces divergences persisteront jusqu'à ce que nous retrouvions la voie d'une solution à deux Etats", avait déclaré M. Falconer devant la commission des Affaires étrangères du Parlement britannique.