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La discussion sert à "préparer" la réponse européenne à l'augmentation de taxes douanières américaines, à s'assurer que les entreprises européennes reçoivent un "soutien adéquat" et à "accélérer" des négociations de libre échange avec le reste du monde, a déclaré M. Sefcovic avant le début de cette réunion.
Donald Trump a lancé une offensive protectionniste sans équivalent depuis les années 1930, avec une série de hausse de taxes douanières, dont 20% pour les marchandises de l'Union européenne.
La Commission européenne essaye de négocier avec Washington tout en préparant des mesures de rétorsion si les discussions n'aboutissent pas.
Les 27 veulent afficher leur unité face à cette menace de guerre commerciale.
"Nous voulons plus de commerce et plus de coopération avec les Etats-Unis (...) Nous sommes en faveur d'une solution négociée", a déclaré à la presse Benjamin Dousa, ministre suédois du Commerce extérieur.
"Toutes les options sont sur la table", a-t-il ajouté, en plaidant pour une réponse de l'UE "bien ciblée" afin "de ne pas nuire davantage aux entreprises européennes qu'aux entreprises américaines".
Le ministre allemand de l'Economie, Robert Habeck, a déclaré que l'Europe devait être prête à utiliser son "bazooka" - l'instrument "anticoercition" - contre les Etats-Unis, tandis que la France a exhorté l'UE à n'exclure aucune option.
L'UE s'est dotée en 2023 de cet instrument européen commun qui vise à punir tout pays utilisant des armes économiques pour faire pression sur elle.
Jamais utilisé jusqu'ici, cet instrument "anticoercition" a été pensé comme un outil de dissuasion, à activer après épuisement des voies diplomatiques.
Il autorise différents types de représailles: gel de l'accès aux marchés publics, blocage d'autorisations de mise sur le marché de certains produits, ou encore un blocage d'investissements