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A l’issue d’une réunion tenue le mercredi 3 août 2011 sous la présidence de Khadija Kariani, secrétaire nationale, un communiqué rendu public a rappelé que la nouvelle liste nationale telle que proposée et discutée avec le ministère de l’Intérieur à travers une acception déterminée de l’article 1er du projet de loi organique relatif à la Chambre des représentants, paraît assez excentrique et ne répond pas à l’esprit et à la philosophie de la Constitution.
Il a indiqué également que la confusion qui règne sur le débat relatif à la liste nationale, dans sa nouvelle version, entre la volonté de rattraper le retard historique de la participation politique et électorale de la femme et le souci de renouveler les élites ne peut être comprise que dans une logique de recherche de solutions faciles au détriment de la question féminine.
Ce qui suscite, selon le communiqué du Secrétariat national, un certain nombre d’interrogations quant à la crédibilité de la volonté de faire participer la femme à la vie politique et la gestion de la chose publique.
Pour le Secrétariat national, la liste nationale des femmes a toujours été présente et de façon unanime et n’a jamais fait l’objet de doutes ou de réserves.
Cette unanimité se traduit dans la nouvelle loi suprême, d’abord par la confirmation de l’égalité entre les deux sexes dans tous les droits qu’ils soient civils, politiques, économiques ou culturels ainsi que par le rôle de l’Etat dans la réalisation de ladite égalité et la création d’une institution pour la lutte contre tout genre de discrimination, a indiqué le communiqué.
A ce propos, le Secrétariat national a précisé qu’il serait toujours bon de rappeler les recommandations de la première conférence organisée par le Secrétariat national des femmes le 26 mars 2011 notamment celles qui suggèrent de façon affirmative que les mesures visant à encourager l’égalité des sexes ne vont pas à l’encontre du principe de l’égalité et de ce fait, il faut les constitutionnaliser.
C’est dans ce cadre que le Secrétariat national des femmes ittihadies a considéré que la nouvelle Constitution est le point de départ d’une réforme politique visant à consolider les acquis du mouvement féministe aussi bien politiques qu’associatifs et à réaliser l’égalité et la parité.