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Botola Pro D1 : Premier carton de la saison du Wydad
En ces soirées printanières où tout se joue sur trois fois rien ou sur un fil. Ces soirées où la frontière entre la gloire et les regrets est infiniment infime. Il y a ce que les apparences disent et laissent penser. Et puis il y a aussi ce qu’elles taisent et laissent cacher, pour ne jamais tout dévoiler. La première manche du choc WAC-EST n’a pas tout à fait été celle que l’on croit, ni tout à fait celle que l’on a cru voir mais elle est sans doute un peu tout cela, aussi. En d’autres termes, et quitte à froisser certains supporters, le Wydad n’est certainement pas passé à côté du rendez-vous de vendredi dernier à cause d’un arbitrage plus que contestable. Evidemment, l’influence de l’homme en noir égyptien et de ses décisions n’ont pas été nulles, mais cela ressemble à une analyse biaisée. Jusqu’à preuve du contraire, l’Egyptien Gehad Grish n’y est pour rien dans la piètre prestation des Rouge et Blanc, principalement un premier acte où les protégés de Benzarti n’ont cadré aucun de leurs deux pauvres tirs. Justement, Benzarti n’est pas exempt de tout reproche. Alors qu’il devra se passer ce soir de Nakach et Dari (supendus), le technicien tunisien a clairement manqué d’ambition en adoptant un plan de jeu trop frileux illustré par un bloc bas et une quasi absence de pressing à la perte du ballon. Pour preuve, sur les 75 récupérations effectuées par le WAC, seulement 13 d’entre elles l’ont été dans les 30 mètres adverses. A travers cette prudence poussée à l’extrême, il a certainement voulu contrarier les forces des Sang et Or avant d’imposer les siennes. Un choix difficilement soutenable lors d’une finale à domicile, dans un stade plein à craquer et chauffé à blanc. D’autant plus que les joueurs de l’Espérance sont loin d’être à l’aise sous la pression.
Heureusement, à Rabat, son coaching à l’entame de la dernière demi-heure de jeu a été beaucoup plus inspiré. Il a permis aux Rouge et Blanc d’égaliser et de garder ainsi quasiment intactes leurs chances d’être sacrés pour la seconde fois en trois ans et prendre enfin leur revanche après la finale perdue en 2011 toujours à Tunis. Mais pour y parvenir, le Wydad doit s’appuyer sur un état d’esprit plus conquérant. Faire appel à un supplément d’âme, d’agressivité et de caractère. Car en sus des nombreuses absences du côté de l’Espérance, à savoir le gardien Moez Ben Cherifia, Chamseddine Dhaouadi et Ghailane Chaalali, le résultat de la semaine dernière fait que le Wydad n’a d’autre choix que celui d’inscrire au moins un but. Du coup, un plan de jeu encore une fois trop restrictif ne devrait pas être à l’ordre du jour. Enfin on l’espère. A l’inverse, il va falloir sortir les Tunisiens de leur zone de confort. Aller les chercher haut dans leur moitié de terrain. Les bousculer dans leurs convictions. Car quoi qu’on en dise, même si l’EST est considérée comme la bête noire des Rouge et Blanc, rien n’a jamais été gravé dans le marbre et encore moins quand on parle football.