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Il faut avouer que l’affiche n'a pas tenu toutes ses promesses tant le niveau technique fut très moyen. Les Soudanais parurent lents et physiquement fragiles, ce qui a facilité la tâche des Sang et Or qui n'étaient pourtant pas au top en ce samedi frisquet.
La pelouse détrempée et glissante a bien évidemment gêné les visiteurs qui bénéficiaient néanmoins de l'avantage d'un match livré à huis clos au stade de Radès. Dans une première période sans relief où ils furent bien loin de leur niveau habituel, les champions de Tunisie auraient même pu se faire surprendre par une tête de Athir Thomas légèrement au-dessus (20'), puis par Edouard Sadomba, anticipé de justesse par le gardien Ben Cherifia (26'). Le pressing haut exercé par les copains de l'excellent Omar Bakhit a énormément gêné les locaux privés de solutions et se contentant de gérer leur acquis d'il y a trois semaines à Omdourman.
Mais à la reprise, les Sang et Or, sermonnés aux vestiaires par leur coach Nabil Maâloul montèrent au créneau. Et c'est l'homme décisif de la première manche qui allait frapper à nouveau.
A la 51e minute, lancé en profondeur par un excellent Harrisson Afful, aligné cette fois au milieu, Youssef Msakni battait de près un impuissant Moez Mahjoub. La mission des hommes d'Al-Fatah Ennajr, qui a relevé Milutin Sredrovic '"Micho" entre les deux demi-finales, se compliquait singulièrement. D'ailleurs, ils mettront longtemps avant de réagir. Seulement, leur réaction sera stérile, ce qui poussera le coach à remplacer le maître à jouer Haythem Mustapha et le buteur zimbabwéen Edouard Sadomba.
Le baroud d'honneur ne donnant rien, le jeu d'Al Mawj Al Azrak (la vague bleue) manquant terriblement de profondeur et de mouvement, les Tunisiens achèveront leur bel ouvrage en enfonçant le clou à la 90e minute par l'intermédiaire de Wajdi Bouazzi suite à un long service dans l'axe (le talon d'Achille de Seed El Balad, le leader du pays, autre surnom des Hilaliens) de Safouane Ben Salem, 19 ans seulement, entré en jeu cinq minutes plus tôt.
Le club de l’Espérance de Tunis s'est montré le plus fort dans cette double confrontation, le champion du Soudan décevant quelque part, notamment au niveau offensif et en volume athlétique.
Le club de Bab Souika attend maintenant de connaître dimanche son adversaire en finale (WAC ou Enyimba) où il espère chasser les démons de l'année dernière et d'un certain TP Mazembe.