Le combat de toutes ces femmes et de tous ces hommes jeunes et moins jeunes, a fini par payer. Tous les moyens d’oppression, tous les stratagèmes utilisés par l’occupant ont dû s’avérer vains et inutiles face aux convictions inébranlables et aux plus belles espérances d’un peuple assoiffé de liberté.
L’intransigeance et l’obstination colonialistes ne pouvaient pas ne pas être vouées à l’échec avec autant de détermination et avec cette symbiose entre le Trône et le peuple.
L’Indépendance acquise, il fallait poursuivre le combat autrement. Sans relâche. Avec la même conviction.
Si certains se sont laissés détourner d’une manière ou d’une autre. Si d’autres encore ont voulu croire à tort, bien entendu, qu’une fois l’occupant parti, il fallait lever patte blanche pour ne privilégier que son petit confort personnel, les forces vives, dans ce pays, ont, en revanche, eu une toute autre attitude en chosissant de poursuivre le combat.
Les Marocaines et les Marocains n’ont pas fait de la résistance à leur corps défendant pour que rien ne change, ou pour qu’il y ait continuité dans le changement. Le combat s’est poursuivi donc même si le prix à payer était très élevé.
Tous les sacrifices sont permis pour que vive le Maroc. Un Maroc fait de valeurs, de justice et d’équité. Un Maroc où les Marocains sont dignes et fiers. 56 années plus tard, le rêve est plus permis que jamais. Hasard de calendrier ? Peut-être. Un heureux hasard, surtout.
Aujourd’hui, on en est à un Maroc où les Marocains ont la possibilité de s’exprimer librement. Où ils ont le pouvoir de décision.
« Tous pour l’édification du Maroc de la citoyenneté ». Un slogan lourd de sens et de conséquences. C’est ce pour quoi l’Union socialiste des forces populaires a toujours milité. Et ce pour quoi elle milite et militera encore et toujours.