![Lever de rideau du FITUC: Hommage à Mohamed Hassan El Joundi Lever de rideau du FITUC: Hommage à Mohamed Hassan El Joundi](https://www.libe.ma/photo/art/default/2226856-3108460.jpg?v=1289555941)
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Lors de cette cérémonie d'ouverture, les organisateurs du festival ont rendu hommage à l'artiste Mohamed Hassan El Joundi, dramaturge et un des pionniers du paysage artistique marocain. Né en 1939 à Marrakech, M. El Joundi est considéré comme l'une des figures qui ont marqué le champ théâtral marocain. Il est écrivain, réalisateur et acteur qui dispose d'un riche répertoire artistique des plus variés notamment avec des émissions culturelles et artistiques, des pièces de théâtre, des films et des séries télévisées, tant au niveau national qu'international.
M. El Joundi a joué dans plusieurs films, notamment « Pharaon » et « Les tambours de feu » de Suhail Ben Baraka, « Qadissiya » de Salah Abou Seif, « Risaala » de Mustafa Akkad, et « Bamo » d'Idriss El Marini. Concernant la télévision, Hassan El Joundi a pris part à la série « Sakar Kourich » de Saif Walid, dans laquelle il a joué le rôle du Prince Yousouf Fihri, émir de Cordoue. Il a également travaillé sous la direction de Najdat Anzur dans sa série « Les derniers chevaliers ». Outre ses contributions artistiques, M. Hassan El Joundi a également assumé plusieurs postes de responsabilité en rapport avec le champ culturel, dont le dernier fut celui de délégué régional du ministère de la Culture à Marrakech.
Pour M. El Joundi, cet hommage est une preuve de reconnaissance de la nouvelle génération à l'égard des pionniers. « Il signifie qu'il y a une communication intergénérationnele et que la nouvelle génération ne nie pas l'apport des anciens artistes. Ma présence dans cette édition et l'accueil chaleureux que j'ai pu ressentir sont un honneur dont je suis fier et c'est un hommage à tout le mouvement théâtral marocain», a-t-il déclaré.
M. El Joundi a, par ailleurs, mis en exergue le rôle du théâtre universitaire dans la formation et l'ouverture sur d'autres productions venues d'autres horizons culturels. Il pense que le théâtre universitaire a sa place sur l'échiquier artistique marocain et qu'il doit être préservé et consolidé. « Il doit devenir une tradition ancrée dans les mentalités car l'université est devenue aujourd'hui le dernier bastion du théâtre au pays », a-t-il affirmé.